Joan Rataic-Lang
Executive Director
Toronto Lawyers Association
Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.
My first year roommate at Queen’s remembers that on the first day I told her I wanted to be a librarian. After getting my BA in History, I decided to live somewhere fun and go to school; hence I graduated from McGill with my MLIS in 1986. I moved back home to Ontario and needed a job. Sadly I did not end up in law because I sought it out but because there were 5 jobs in law libraries of various types in Toronto when I started applying—the chances were high that I would end up in one of them. I had taken the Law Libraries course at McGill and worked in the law school library part-time for 2 years, so the managing partner at Aird & Berlis took a chance and hired me. I have left the industry a few times, but always end up coming back.
How has being involved in CALL helped you professionally (e.g. scholarships & grants, continuing education, networking)?
As a young, new librarian, CALL Conferences were an opportunity to learn, which made me a better librarian. As I have become more seasoned, I have had the chance to be involved in other ways. I have been on the planning committees for 2 conferences and was thrilled to give back. The inner ham in me loves an audience so speaking opportunities give me an audience and, more importantly, a chance to share and hear/learn from others.
On the less formal side, the connections and relationships I have developed have been wonderful. The support network that our community offers is excellent, and I always feel like I am part of something bigger. If I have a question, concern or issue, there’s always someone to talk to about it, be they in Vancouver, Toronto, Montreal or the Maritimes, and all the places in-between.
What’s one change in the profession or industry that has been a challenge for you?
The consolidation of publishers who need to make their shareholders happy. I have a limited budget and struggle with providing the essentials in our library.
What are three things on your bucket list?
As some of you may know, in 2013 Connie Crosby and I walked the Camino de Santiago de Compostela. I want to walk more, so my next walk will be the Camino Portugués.
Get my CAE (Certified Association Executive) because in this job, I wear 2 hats and want to make sure that both of them fit equally well.
To be a grandmother, oh no wait, that’s got to be on one of my kids’ lists, which means I get another one…
To explore Italy.
If you could take any CALL member (living or retired) for lunch, who would it be and why?
Douglass T. MacEllven because when I became a law librarian at Aird & Berlis his book, Legal Research Handbook, was my go-to reference. And because I am a nerd, I read every new edition. The meal would be even better as a party including Margaret Banks (she wrote my other favourite legal research book, Banks on Using on Law Library) and those who have updated those classics: Neil Campbell, John Davis, and Karen Foti. A party librarian-style.
Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégrée au secteur de l’information juridique.
Ma colocataire en première année à l’Université Queen se souvient que je lui ai annoncé dès le premier jour que je voulais devenir bibliothécaire. Après avoir obtenu un baccalauréat en histoire, j’ai décidé de déménager dans une ville où l’on s’amuse et d’y poursuivre mes études; j’ai donc obtenu une maîtrise en bibliothéconomie et en science de l’information à l’Université McGill en 1986. Puis je suis revenue en Ontario où il me fallait travailler. Malheureusement, je ne suis pas arrivée dans le domaine du droit par choix, mais parce que cinq postes étaient offerts dans différentes bibliothèques de droit à Toronto quand j’ai commencé mes recherches d’emploi et qu’il y avait de grandes chances que je décroche l’un de ces postes. J’avais suivi le cours sur les bibliothèques de droit à McGill et travaillé dans la bibliothèque de la faculté de droit à temps partiel pendant deux ans, par conséquent l’associé directeur chez at Aird & Berlis a tenté sa chance et m’a embauchée. J’ai quitté le secteur plusieurs fois, mais j’y suis toujours revenue.
En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel (par ex: bourses et subventions, formation continue, réseautage)?
Lorsque j’étais jeune bibliothécaire débutante, les conférences de l’ACBD m’apprenaient beaucoup et me permettaient de m’améliorer dans mon travail. En prenant de l’expérience, j’ai eu l’occasion de m’impliquer dans l’Association autrement : j’ai siégé au comité de planification de deux conférences et ai été très heureuse de redonner ce que j’avais reçu. Le côté cabotin qui est en moi aime avoir un public; par conséquent, les occasions de parler en public me conviennent bien et chose plus importante encore m’offrent la chance de partager avec les autres et d’apprendre des autres.
Du côté moins officiel, les connexions et les relations que j’ai nouées ont été extraordinaires. Le réseau de soutien offert par notre communauté est excellent et j’éprouve toujours le sentiment de faire partie de quelque chose de plus grand. Si je me pose des questions ou me heurte à des inquiétudes ou des difficultés, je trouve toujours quelqu’un à qui en parler, que la personne se trouve à Vancouver, à Toronto, à Montréal, dans les Maritimes ou partout ailleurs dans le pays.
Y a-t-il un changement relatif à la profession ou à l’industrie qui a présenté un défi pour vous?
Le regroupement des éditeurs qui doivent faire plaisir à leurs actionnaires. Mon budget est limité et je me bats pour assurer les services essentiels dans notre bibliothèque.
Indiquez trois choses qui figurent dans votre liste du cœur?
Comme certains le savent déjà, en 2013, Connie Crosby et moi avons parcouru le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. J’aimerais marcher encore et suivre le Camino Portugués (chemin portugais) cette fois.
Obtenir ma certification de directrice d’association (CAE), car à mon poste, je porte deux chapeaux et voudrais m’assurer que les deux chapeaux sont équilibrés.
Être grand-mère; ou plutôt... ce souhait devrait plutôt faire partie de la liste de mes enfants... ce qui signifie que je peux citer un dernier rêve...
Visiter l’Italie.
Si vous pouviez inviter un membre de l’ACBD (actif ou retraité) à dîner, qui inviteriez-vous, et pourquoi?
Douglas T. MacEllven, car son livre Legal Research Handbook était mon ouvrage de référence préféré lorsque j’ai débuté au poste de bibliothécaire de droit chez Aird & Berlis. Et parce que je suis une fanatique, je lis chaque nouvelle édition. Le dîner ressemblerait plutôt à une fête et j’y inviterais également Margaret Banks (elle a écrit mon autre ouvrage préféré de recherche en droit Banks on Using on Law Library) et toutes les autres personnes qui ont actualisé ces classiques : Neil Campbell, John Davis et Karen Foti. Ce serait une soirée style bibliothécaire.