Linda Keddy
Director of Research
Pink Larkin
Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.
I received my undergraduate degree from the University of New Brunswick. Job prospects weren’t good for a political science major so I got a job with the Fredericton Public Library as a reference assistant and loved it immediately. It was like a treasure hunt for the right information every day. After two years, I decided I wanted to get my professional degree and went to Dalhousie for my master’s degree in library science. I had no real intention of becoming a law librarian, but my first job was at the Dalhousie Law Library as a cataloguer. It wasn’t my first choice of positions as I wanted more interaction with library users but it helped me learn the subject area, and I found it fascinating. Then I transferred to a reference and computer research training librarian position. I taught the first version of QL to students, lawyers, and judges. From there, I went to the Barristers Library as their first full-time law librarian and then to a private law firm. There I got to see the results of my research, to be part of the team that won or lost the case. I still do this work, and every day is still a treasure hunt. Yes there are budgets, and loose-leaf problems, and frustrating lawyers; but I can still say, after all these years, that my work is challenging and rewarding.
How has being involved in CALL helped you professionally (e.g. scholarships & grants, continuing education, networking)?
I went to my first CALL conference in 1979, and it opened a door to a network of colleagues from all types of law libraries. Everyone was so nice to me, and it gave me contacts that I have kept for my entire professional career. I go to the CALL conference every year because meeting other law librarians and publishers in person is one of the most important ways I keep current. Over the years, I have also served on CALL committees and the Executive, and this has shown me what a small organization can do with volunteers. CALL is the center for professionals from different types of law libraries; it is where we find common ground.
What are three things on your bucket list?
As to my bucket list, it changes. I think most of my list now is personal and probably involves golf, which is boring to most of you. I will say I am going to play the Old Course at St. Andrews (in Scotland) this May, so number one will come off my list.
What are three skills/attributes you think legal information professionals need to have?
I think legal information professionals have to be current in all new technology so we can help our organizations be innovators in the use of it. However, traditional skills, such as understanding your client and what they really need, are still very relevant and sometimes get lost in the rush to be the first in using technology. The first skill I look for in assessing whether a person will be a good law librarian is whether they have common sense. It’s intangible, but you will be a better professional if you have it.
What’s one change in the profession or industry that has been a challenge for you?
One of the biggest changes in the profession has been how law students and younger lawyers have changed over the years. They used to come and stay for life and were eager for training and help. Now they seem to learn in a different way and there is a great deal of turnover.
Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégrée au secteur de l’information juridique.
J'ai obtenu mon diplôme de premier cycle à l'Université du Nouveau‑Brunswick. Les perspectives d'emploi n'étant pas très bonnes pour une spécialisation en sciences politiques, j'ai décroché un poste d'assistante à la référence à la Bibliothèque publique de Fredericton, emploi que j'ai tout de suite adoré. Chaque jour, c'était un peu comme une chasse au trésor pour dénicher la bonne information. Après deux ans, j'ai décidé que je voulais obtenir mon diplôme professionnel, et c'est pourquoi j'ai été faire ma maîtrise en bibliothéconomie à l'Université Dalhousie. Je n'avais pas vraiment l'intention de devenir bibliothécaire de droit, mais j'ai obtenu mon premier emploi à la bibliothèque de droit de Dalhousie en tant que catalogueuse. Ce n'était pas mon premier choix de poste, moi qui souhaitais avoir davantage d'interactions avec les usagers de la bibliothèque, mais j'ai pu acquérir des connaissances sur le sujet, et j'ai trouvé cela fascinant. J'ai ensuite été transférée à un poste de bibliothécaire de référence et de formation sur la recherche par ordinateur. J'ai enseigné la première version de QL aux étudiants, aux avocats et aux juges. J'ai ensuite été la première bibliothécaire de droit à temps plein de la bibliothèque du barreau, puis je me suis jointe à l'équipe d'un cabinet de droit privé. À ce moment, j'ai pu voir concrètement les résultats de mes recherches et faire partie de l'équipe qui gagne ou qui perd sa cause. J'effectue encore ce travail, et chaque jour demeure une chasse au trésor. Oui, il y a les budgets, les problèmes de feuillets mobiles et les avocats frustrants; par contre, même après toutes ces années, je peux encore dire que mon travail est stimulant et gratifiant.
En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel (par ex. : bourses et subventions, formation continue, réseautage)?
J'ai assisté à mon premier congrès de l'ACBD en 1979, et cela m'a ouvert les portes d'un réseau de collègues œuvrant dans toutes sortes de bibliothèques de droit. Les gens étaient tous si gentils avec moi, et j'y ai acquis des contacts que j'ai gardés pendant toute ma carrière. J'assiste au congrès de l'ACBD chaque année, car c'est en rencontrant d'autres bibliothécaires de droit et éditeurs que je parviens le mieux à me tenir à jour. Au fil des ans, j'ai aussi siégé à des comités et à la direction de l'ACBD, et j'y ai constaté ce qu'une petite organisation peut accomplir avec l'aide de bénévoles. L'ACBD est le noyau qui réunit les professionnels de différents types de bibliothèques de droit; c'est le lieu de convergence de tout ce que nous avons en commun.
Indiquez trois choses qui figurent dans votre liste du cœur?
Eh bien, ma liste du cœur ne cesse de changer. Je crois qu'elle contient surtout des éléments personnels en ce moment, et il y est probablement question de golf, sport que la plupart d'entre vous trouvent ennuyeux. Je dirai toutefois que je jouerai sur l'Old Course à St. Andrews (en Écosse) en mai, donc je pourrai rayer le premier élément de ma liste.
Quelles sont les trois compétences ou qualités que doivent posséder les professionnels de l’information juridique, selon vous?
Je crois que les professionnels de l'information juridique doivent demeurer au courant de toutes les nouvelles technologies, de sorte que l'organisation pour laquelle ils travaillent puisse se montrer novatrice dans l'utilisation qu'elle en fait. En revanche, les compétences traditionnelles, comme le fait de savoir comprendre le client et ses besoins réels, demeurent très pertinentes et sont parfois délaissées dans la course pour être le premier à se servir d'une technologie donnée. Pour évaluer si une personne sera un bon bibliothécaire de droit, la première compétence que je cherche, c'est le gros bon sens. Ce n'est rien de tangible, mais les bons professionnels l'ont.
Y a-t-il un changement relatif à la profession ou à l’industrie qui a présenté un défi pour vous?
L'un des plus gros changements qui ont touché la profession, c'est la façon dont les étudiants en droit et les jeunes avocats ont eux‑mêmes changé au fil des ans. Auparavant, une fois plongés dans le domaine, ils y restaient pour la vie et ils étaient avides de formation et d'assistance. Maintenant, ils semblent apprendre différemment, et il y a un haut taux de roulement.