version française ci-dessous.
Louise Hamel, Manager, Judicial Library Services | Ontario Ministry of the Attorney General
1. Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.
I have always wanted to work in libraries since I was a little girl going to the bookmobile. I wore down the staff at our local branch asking when there might be a job and got my first job as a library page just shy of my 12th birthday. I have a Bachelor of Science (psychology and anthropology) and I am definitely not in the profession because I liked English. The attraction and pleasure in going to work each day is about connecting, facilitating and empowering people – to the right resource, finding the answer or discovering something new.
Since I worked in libraries all through high school and university I wanted to do something different, so I joined CUSO (Canada’s peace corps) and was posted to Nigeria to set up a community college library. I landed into a traditional job but in a unique cultural and exotic location. This was my first professional librarian position and it took all I had learned from colleagues and experiences to date to talk knowledgably about library buildings issues, designing library furnishings, teach a library science course, and work with staff who only spoke Hausa. The College Principal’s task for me was to create a library similar to the Ottawa university library in the 1980s. It was a challenge as there were months without electricity or electricity only in the morning and evening, etc. and a fractured infrastructure where money flow was periodic. For example, I worked 8 months without salary until the government changed. When I left this position, the library building was completed, networks and contracts were in place for library materials and a photocopier was on order.
2. How has being involved in CALL helped you professionally (e.g. scholarships & grants, continuing education, networking)?
I came to the legal library profession after a 13-year stint at the Addiction Research Foundation library. I relied heavily on CALL/ACBD colleagues for advice and assistance in developing the legal research skills. I was fortunate that the Great library staff were so generous with their time and support as well as the library staff I joined. The judicial librarian network was always there for me to tap into when I was dealing with issues that straddled the judicial independence fine line.
I used grants to attend the conferences. I took advantage of continuing education courses to build up the network and knowledge base. Working on committees connected me to legal professionals in the different milieus which is so important for the document delivery role and expanding skills.
3. What are three things on your bucket list?
Travel – I have so many places I hope to visit, and I will be crossing one off the list this fall with a trip to India and Oman.
Learning French so that I can support my children in developing that language skill in their kids. I think learning a second language makes one more tolerant and accepting of diversity.
Painting – I am going to try both oil and water colour. Don’t look for me at an art show; I am doing it strictly for creative release.
4. What’s your greatest professional success?
I was taken by surprise by the Denis Marshall Memorial Award which is a career highlight; however, up until that moment my career is bookended by two amazing professional successes. I was part of the national conference planning committee for the Nigeria Law Association held at the University of Jos in 1982. The committee was comprised of some amazing Canadian colleagues and an American to deliver a conference modeled on Canadian/American style conference with a vendor exhibition. It is quite an experience to plan and to decide on speakers and exhibitors in a country when there is no phone network and no online services! I am ending my career on another high note and feel great professional success in managing a network of judicial libraries and supporting a diverse user group and connecting with a variety of stakeholders. Managing a myriad of relationships has been rewarding.
5. What’s one piece of advice you’d give to someone looking to break into the legal information industry?
Continue with the learning – take a coding course, business writing, budgeting and website development course during the first few years of your career. These added skills, if you do not already have them, will round out your skill set that is a passport to all types of jobs. Stay open to new experiences and opportunities.
Louise Hamel, Directrice, Services des bibliothèques juridiques | ministère du Procureur général de l’Ontario
1. Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégrée au secteur de l’information juridique.
Depuis que j’étais une toute petite fille qui se rendait au bibliobus, j’ai toujours rêvé de travailler dans une bibliothèque. Je passais mon temps à demander au personnel de la bibliothèque de mon quartier s’il y avait un emploi pour moi bientôt, et j’ai décroché mon premier travail comme aide de bibliothèque juste avant d’avoir 12 ans. Je détiens un baccalauréat ès sciences (psychologie et anthropologie), et je ne suis vraiment pas dans la profession parce que j’aimais l’anglais. Ce qui m’anime dans mon travail quotidiennement, c’est de pouvoir me rapprocher des gens en les aidant et en leur donnant des outils pour trouver la bonne ressource ou la réponse ou même découvrir quelque chose de nouveau.
Puisque j’avais travaillé dans des bibliothèques depuis le secondaire jusqu’à l’université, je voulais faire quelque chose de différent après mes études. J’ai donc joint CUSO (le Service universitaire canadien outre-mer) et j’ai été affecté au Nigeria afin de mettre sur pied une bibliothèque dans un collège communautaire. Même si mon travail était plutôt traditionnel, la culture et les lieux étaient uniques et exotiques. Comme il s’agissait de mon premier poste à titre de bibliothécaire professionnelle, j’ai dû recourir à tout ce que j’avais appris au contact de collègues et de mes expériences afin de parler savamment de questions concernant les bâtiments abritant une bibliothèque et la conception de mobilier de bibliothèque, de donner un cours de bibliothéconomie et de travailler avec du personnel qui ne parlait que le haoussa. Le directeur du collège m’avait donné comme mandat de mettre en place une bibliothèque semblable à celle de l’Université d’Ottawa dans les années 1980. Le défi était de taille, car nous pouvions passer des mois sans électricité ou avec un peu de courant le matin et le soir, les infrastructures étaient délabrées et l’argent était plutôt versé de manière sporadique. Par exemple, il m’est arrivé de travailler sans être payée pendant huit mois jusqu’à ce qu’un nouveau gouvernement soit formé. Lorsque j’ai quitté ce poste, la construction de la bibliothèque était terminée, les réseaux et les contrats étaient en place pour les livres de la bibliothèque et un photocopieur avait été commandé.
2. En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel (p. ex. bourses et subventions, formation continue, réseautage)?
J’ai choisi la profession de bibliothécaire juridique après avoir passé treize ans à la bibliothèque de la Fondation de la recherche sur la toxicomanie. J’ai eu beaucoup d’aide et de conseils de la part de collègues de l’ACBD/CALL afin d’améliorer mes compétences en matière de recherche juridique. J’ai eu la chance de compter sur les employés de la Grande bibliothèque au Barreau de l’Ontario, qui m’ont donné généreusement de leur temps et de leur soutien, de même que sur le personnel de la bibliothèque où je travaille. Le réseau des bibliothécaires de droit a toujours été là pour moi lorsque j’étais aux prises avec des questions chevauchant la ligne mince de l’indépendance judiciaire.
J’ai utilisé des bourses pour assister aux congrès annuels et j’ai profité des cours de perfectionnement pour bâtir un réseau et élargir mes connaissances. Le fait de siéger à des comités m’a permis de rencontrer des professionnels du droit de différents milieux, dont nous nous devons de connaître pour fournir des services d’information ou de recherche et pour élargir nos compétences.
3. Quelles sont trois choses que vous aimeriez réaliser avant de mourir?
J’aimerais voyager. Il y a beaucoup d’endroits que j’aimerais visiter. D’ailleurs, j’en rayerai deux de ma liste cet automne en visitant l’Inde et le Sultanat d’Oman.
J’aimerais apprendre le français pour aider mes enfants qui souhaitent que leurs enfants parlent français. Je pense que l’apprentissage d’une deuxième langue rend les gens plus tolérants et plus ouverts à la diversité.
J’aimerais faire de la peinture et essayer de peindre des huiles et des aquarelles. Toutefois, ne me cherchez pas dans une exposition, car ce loisir ne me servira qu’à libérer mon potentiel créatif.
4. Quelle est votre plus belle réussite professionnelle?
J’ai été stupéfaite de recevoir la Bourse commémorative Denis Marshall, qui est un moment fort de ma carrière. Cependant, jusqu’à ce moment-là, ma carrière comptait deux réalisations marquantes. J’ai fait partie du comité de planification du congrès national de la Nigeria Law Association tenu à l’University of Jos en 1982. Le comité, qui était composé de remarquables collègues canadiens et d’un Américain, avait pour mandat d’organiser un congrès de type nord-américain comptant une exposition d’éditeurs et de fournisseurs. Devoir planifier un congrès et choisir les conférenciers et les exposants dans un pays où il n’y avait pas de réseau téléphonique ni de services en ligne fut une expérience très particulière! Je termine également ma carrière en beauté en ayant le sentiment d’avoir réussi sur le plan professionnel en gérant un réseau de bibliothèques juridiques, en offrant du soutien à différents groupes d’utilisateurs et en établissant des liens avec divers intervenants. Pouvoir gérer une multitude de relations est enrichissant.
5. Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui cherche à percer dans l’industrie de l’information juridique?
Continuez d’apprendre en suivant un cours de codage, de rédaction d’affaires, de préparation de budgets et de conception de sites Web au début de votre carrière. Ces compétences supplémentaires, si vous ne les possédez pas déjà, vous permettront d’accroître vos compétences tout en vous ouvrant la porte à tous les types d’emplois. Soyez ouverts aux nouvelles expériences et possibilités.