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  • 28 Jun 2019 3:08 PM | Stef Alexandru

    version française ci-dessous.

    Louise Hamel, Manager, Judicial Library Services | Ontario Ministry of the Attorney General

    1. Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.

    I have always wanted to work in libraries since I was a little girl going to the bookmobile. I wore down the staff at our local branch asking when there might be a job and got my first job as a library page just shy of my 12th birthday. I have a Bachelor of Science (psychology and anthropology) and I am definitely not in the profession because I liked English. The attraction and pleasure in going to work each day is about connecting, facilitating and empowering people – to the right resource, finding the answer or discovering something new.

    Since I worked in libraries all through high school and university I wanted to do something different, so I joined CUSO (Canada’s peace corps) and was posted to Nigeria to set up a community college library. I landed into a traditional job but in a unique cultural and exotic location. This was my first professional librarian position and it took all I had learned from colleagues and experiences to date to talk knowledgably about library buildings issues, designing library furnishings, teach a library science course, and work with staff who only spoke Hausa. The College Principal’s task for me was to create a library similar to the Ottawa university library in the 1980s. It was a challenge as there were months without electricity or electricity only in the morning and evening, etc. and a fractured infrastructure where money flow was periodic. For example, I worked 8 months without salary until the government changed. When I left this position, the library building was completed, networks and contracts were in place for library materials and a photocopier was on order.

    2. How has being involved in CALL helped you professionally (e.g. scholarships & grants, continuing education, networking)?

    I came to the legal library profession after a 13-year stint at the Addiction Research Foundation library. I relied heavily on CALL/ACBD colleagues for advice and assistance in developing the legal research skills. I was fortunate that the Great library staff were so generous with their time and support as well as the library staff I joined. The judicial librarian network was always there for me to tap into when I was dealing with issues that straddled the judicial independence fine line.

    I used grants to attend the conferences. I took advantage of continuing education courses to build up the network and knowledge base. Working on committees connected me to legal professionals in the different milieus which is so important for the document delivery role and expanding skills.

    3. What are three things on your bucket list?

    Travel – I have so many places I hope to visit, and I will be crossing one off the list this fall with a trip to India and Oman.

    Learning French so that I can support my children in developing that language skill in their kids. I think learning a second language makes one more tolerant and accepting of diversity.

    Painting – I am going to try both oil and water colour. Don’t look for me at an art show; I am doing it strictly for creative release.

    4. What’s your greatest professional success?

    I was taken by surprise by the Denis Marshall Memorial Award which is a career highlight; however, up until that moment my career is bookended by two amazing professional successes. I was part of the national conference planning committee for the Nigeria Law Association held at the University of Jos in 1982. The committee was comprised of some amazing Canadian colleagues and an American to deliver a conference modeled on Canadian/American style conference with a vendor exhibition. It is quite an experience to plan and to decide on speakers and exhibitors in a country when there is no phone network and no online services! I am ending my career on another high note and feel great professional success in managing a network of judicial libraries and supporting a diverse user group and connecting with a variety of stakeholders. Managing a myriad of relationships has been rewarding. 

    5. What’s one piece of advice you’d give to someone looking to break into the legal information industry?

    Continue with the learning – take a coding course, business writing, budgeting and website development course during the first few years of your career. These added skills, if you do not already have them, will round out your skill set that is a passport to all types of jobs. Stay open to new experiences and opportunities.

    Louise HamelDirectrice, Services des bibliothèques juridiques | ministère du Procureur général de l’Ontario

    1. Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégrée au secteur de l’information juridique.

    Depuis que j’étais une toute petite fille qui se rendait au bibliobus, j’ai toujours rêvé de travailler dans une bibliothèque. Je passais mon temps à demander au personnel de la bibliothèque de mon quartier s’il y avait un emploi pour moi bientôt, et j’ai décroché mon premier travail comme aide de bibliothèque juste avant d’avoir 12 ans. Je détiens un baccalauréat ès sciences (psychologie et anthropologie), et je ne suis vraiment pas dans la profession parce que j’aimais l’anglais. Ce qui m’anime dans mon travail quotidiennement, c’est de pouvoir me rapprocher des gens en les aidant et en leur donnant des outils pour trouver la bonne ressource ou la réponse ou même découvrir quelque chose de nouveau.

    Puisque j’avais travaillé dans des bibliothèques depuis le secondaire jusqu’à l’université, je voulais faire quelque chose de différent après mes études. J’ai donc joint CUSO (le Service universitaire canadien outre-mer) et j’ai été affecté au Nigeria afin de mettre sur pied une bibliothèque dans un collège communautaire. Même si mon travail était plutôt traditionnel, la culture et les lieux étaient uniques et exotiques. Comme il s’agissait de mon premier poste à titre de bibliothécaire professionnelle, j’ai dû recourir à tout ce que j’avais appris au contact de collègues et de mes expériences afin de parler savamment de questions concernant les bâtiments abritant une bibliothèque et la conception de mobilier de bibliothèque, de donner un cours de bibliothéconomie et de travailler avec du personnel qui ne parlait que le haoussa. Le directeur du collège m’avait donné comme mandat de mettre en place une bibliothèque semblable à celle de l’Université d’Ottawa dans les années 1980. Le défi était de taille, car nous pouvions passer des mois sans électricité ou avec un peu de courant le matin et le soir, les infrastructures étaient délabrées et l’argent était plutôt versé de manière sporadique. Par exemple, il m’est arrivé de travailler sans être payée pendant huit mois jusqu’à ce qu’un nouveau gouvernement soit formé. Lorsque j’ai quitté ce poste, la construction de la bibliothèque était terminée, les réseaux et les contrats étaient en place pour les livres de la bibliothèque et un photocopieur avait été commandé.

    2. En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel (p. ex. bourses et subventions, formation continue, réseautage)?

    J’ai choisi la profession de bibliothécaire juridique après avoir passé treize ans à la bibliothèque de la Fondation de la recherche sur la toxicomanie. J’ai eu beaucoup d’aide et de conseils de la part de collègues de l’ACBD/CALL afin d’améliorer mes compétences en matière de recherche juridique. J’ai eu la chance de compter sur les employés de la Grande bibliothèque au Barreau de l’Ontario, qui m’ont donné généreusement de leur temps et de leur soutien, de même que sur le personnel de la bibliothèque où je travaille. Le réseau des bibliothécaires de droit a toujours été là pour moi lorsque j’étais aux prises avec des questions chevauchant la ligne mince de l’indépendance judiciaire.

    J’ai utilisé des bourses pour assister aux congrès annuels et j’ai profité des cours de perfectionnement pour bâtir un réseau et élargir mes connaissances. Le fait de siéger à des comités m’a permis de rencontrer des professionnels du droit de différents milieux, dont nous nous devons de connaître pour fournir des services d’information ou de recherche et pour élargir nos compétences. 

    3. Quelles sont trois choses que vous aimeriez réaliser avant de mourir?

    J’aimerais voyager. Il y a beaucoup d’endroits que j’aimerais visiter. D’ailleurs, j’en rayerai deux de ma liste cet automne en visitant l’Inde et le Sultanat d’Oman.

    J’aimerais apprendre le français pour aider mes enfants qui souhaitent que leurs enfants parlent français. Je pense que l’apprentissage d’une deuxième langue rend les gens plus tolérants et plus ouverts à la diversité.

    J’aimerais faire de la peinture et essayer de peindre des huiles et des aquarelles. Toutefois, ne me cherchez pas dans une exposition, car ce loisir ne me servira qu’à libérer mon potentiel créatif.

    4. Quelle est votre plus belle réussite professionnelle?

    J’ai été stupéfaite de recevoir la Bourse commémorative Denis Marshall, qui est un moment fort de ma carrière. Cependant, jusqu’à ce moment-là, ma carrière comptait deux réalisations marquantes. J’ai fait partie du comité de planification du congrès national de la Nigeria Law Association tenu à l’University of Jos en 1982. Le comité, qui était composé de remarquables collègues canadiens et d’un Américain, avait pour mandat d’organiser un congrès de type nord-américain comptant une exposition d’éditeurs et de fournisseurs. Devoir planifier un congrès et choisir les conférenciers et les exposants dans un pays où il n’y avait pas de réseau téléphonique ni de services en ligne fut une expérience très particulière! Je termine également ma carrière en beauté en ayant le sentiment d’avoir réussi sur le plan professionnel en gérant un réseau de bibliothèques juridiques, en offrant du soutien à différents groupes d’utilisateurs et en établissant des liens avec divers intervenants. Pouvoir gérer une multitude de relations est enrichissant.

    5. Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui cherche à percer dans l’industrie de l’information juridique?

    Continuez d’apprendre en suivant un cours de codage, de rédaction d’affaires, de préparation de budgets et de conception de sites Web au début de votre carrière. Ces compétences supplémentaires, si vous ne les possédez pas déjà, vous permettront d’accroître vos compétences tout en vous ouvrant la porte à tous les types d’emplois. Soyez ouverts aux nouvelles expériences et possibilités.


  • 23 Jun 2019 6:05 PM | Michel-Adrien Sheppard (Administrator)

    Earlier this month, the House of Commons Standing Standing Committee on Industry, Science and Technology published its report on the Statutory Review of the Copyright Act:

    "Section 92 of the Copyright Act (the Act) provides that the Act must be reviewed every five years by a parliamentary committee. On 13 December 2017, the House of Commons designated its Standing Committee on Industry, Science and Technology (the Committee) to conduct the review. The Committee held 52 meetings, heard 263 witnesses, collected 192 briefs, and received more than 6,000 emails and other correspondence (...)

    "The fruit of over ten meetings of deliberations, this Committee’s report covers a broad range of topics. They include the protection of traditional and cultural expressions, term extension, computer-generated works, artist’s resale rights, fair dealing, safe harbour provisions, perceptual disability provisions, online piracy, proceedings before the Copyright Board of Canada, and the statutory review process itself. After reporting on a few legal developments of the last seven years, the report addresses these topics in turn under six sections: Statutory Review, Indigenous Matters, Rights, Exceptions, Enforcement, and the Collective Administration of Rights."

    "The report makes 36 recommendations. They include recommendations aiming at reducing the opaqueness of Canadian copyright law, notably by gathering authoritative information on its impact on Canadian creators and creative industries, increasing the transparency of the collective administration of rights, and simplifying the Act. The Committee recommends improving the bargaining power of Canadian creators by granting them a termination right while mitigating the impact of such a right on the commercial exploitation of copyright. It also proposes to sensibly update enforcement mechanisms, starting with statutory damages for rights-holders and collective societies. The recommendations address site-blocking proposals and their potential impact on the form and function of Internet, and assert that online service providers such as Google and Facebook must fully comply with the Act to the benefit of both rights-holders and users. The report also proposes to move forward to protect traditional and cultural expressions, vitally informed by the testimony of Indigenous witnesses."

    On June 11, the Canadian Association of Research Libraries (CARL) issued a statement on the report that applauds the Committee's work for its "reasoned analysis and balanced conclusions":

    "The report includes 36 recommendations, many of which reflect the positions put forward by CARL and our member institutions in their briefs and appearances before Committee. Notable highlights for the research library community include: 
    • Amending the fair dealing exception so that allowable purposes are illustrative rather than exhaustive (...);
    • Applying open licences to Canadian Government works (...);
    • Facilitating the use of a work or other subject matter for the purpose of informational analysis (i.e. text and data mining) (...)
    • Opposing the extension of copyright as required as part of the USMCA but, in the event that it is ratified by all parties, recommending both a registration system and a reversion right to counteract some of the disadvantages of term extension (...);
    • Engaging in comprehensive consultations with 'Indigenous groups, experts and others on the protection of traditional arts and cultural expressions in the context of Reconciliation' (...);
    • Prioritizing means for ensuring that works are made available in accessible formats to benefit persons with a perceptual disability (...)"

    On June 14, the Canadian Federation of Libraries Associations was generally positive about the report, with some cautionary words:

    "With regards to fair dealing, CFLA-FCAB appreciates the following: 

    • The recommendation to make the list of fair dealing purposes illustrative rather than exhaustive (Rec. 18).
      The recognition there is insufficient evidence linking the decline in publishers’ revenue to the addition of education for fair dealing.
      The recommendation to extend the timeline for the review of educational fair dealing, (Rec. 17); however, CFLA-FCAB believes it will take more than three years to obtain new and authoritative information and to observe the effects of new legal developments."

      "About Indigenous Knowledge, CFLA-FCAB:
    • Applauds the emphasis on Indigenous Knowledge and the requirement for recognition and protection in Canadian law, both within the Copyright Act and beyond (Rec. 5).
    • Is concerned that Rec. 5 introduces new terms (“traditional arts and cultural expressions”) rather than the terms Traditional Knowledge (TK) and Traditional Cultural Expressions (TCE) that are defined and understood in the global context.
    • Recommends a firm commitment to timelines and adequate resources for the recommended consultation with Indigenous groups, experts and stakeholders.
    • CFLA-FCAB would have preferred the recommendation to first recognize and affirm Indigenous ownership over their own knowledge, and subsequently recommend consultation, including support for the development and implementation of protocols to share and protect Indigenous Knowledge."

     The Librarianship.ca website has compiled a comparison of GLAM Sector Recommendations vs Committee Recommendations. GLAM stands for Galleries, Libraries, Archives, and Museums.

  • 09 Jun 2019 6:13 PM | Michel-Adrien Sheppard (Administrator)

    Last Monday, the National Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls released its final report at a public ceremony in Gatineau, Quebec.

    One of the supplementary reports explains the legal reasoning behind the Inquiry's declaration that the disproportionate levels of violence suffered by Indigenous women and girls in Canada can be considered a form of "race-based genocide (...)  empowered by colonial structures, evidenced notably by the Indian Act, the Sixties Scoop, residential schools and breaches of human and Indigenous rights, leading directly to the current increased rates of violence, death, and suicide in Indigenous populations".

    Among its findings, the report stated that Indigenous women and girls are 12 times more likely to be murdered or to go missing than members of any other demographic group in Canada.

    After more than 3 years of meetings and gathering testimony, the Inquiry made 231 calls for action to government, institutions and the larger Canadian public to help address endemic levels of violence directed at Indigenous women and girls and what the report calls 2SLGBTQQIA (two-spirit, lesbian, gay, bisexual, transgender, queer, questioning, intersex and asexual) people.

    The website of the Canadian Broadcasting Corporation has condensed the calls for action for easier understanding.

    On the topic of the inquiry, the Bora Laskin Law Library at the University of Toronto Faculty of Law recently announced a new collection of documents about the crisis of missing and murdered Indigenous women and girls in Canada:

    "This collection of documents brings together reports, press statements, and various other documents that shed light on the crisis of missing and murdered Indigenous women and girls in Canada. This collection was developed by the Canadian Feminist Alliance for International Action and has been subsequently expanded on by the Bora Laskin Law Library at the University of Toronto Faculty of Law. ...

    I.  Civil Society Reports
    II. Government Reports
    III. Secondary Resources
    IV. United Nations Documents
    V.  Inter-American Commission on Human Rights Documents"
  • 15 May 2019 2:26 PM | Stef Alexandru


    version française ci-dessous.

    Marnie Bailey, Knowledge Services Librarian | Fasken Martineau DuMoulin LLP

    1. Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.

    I took a gap year that turned into a gap decade. J I wanted to go back to university, part-time, and the only course available on the night I had free was ‘Introduction to Linguistics’ at the downtown Simon Fraser University campus. I loved the course, and the professor encouraged me to continue in the department. I ended up with a triple major of Linguistics, Anthropology and Sociology, as to me the three are very inter-related. As I was about to graduate, with no idea what to do next, a friend’s mom, who was a librarian with Vancouver Public Library at the time, suggested I apply to the MLIS program at UBC, as she thought I would enjoy it. And I did! One of my favourite courses was the Legal Information course, which was taught by Teresa Gleave. When the firm she was working at had an opening, I jumped at it, and here I am, nine years later!

    2. How has being involved in CALL helped you professionally (e.g. scholarships & grants, continuing education, networking)?

    I just joined CALL this year, so I am looking forward to becoming an active member and attending my very first CALL conference this May!

    3. What was your first job or your first library-related job?

    I graduated from the then School of Library and Archival Studies in December 2003, and I applied for everything! I had an interview with the Vancouver Organizing Committee for the 2010 Olympic and Paralympic Winter Games (VANOC) in January and got the job! I was responsible for: cataloguing the library, some of which dated back to the first Vancouver Whistler Olympic Bid in the 1970’s; creating a thesaurus; records management; reference question on: Games history, City of Vancouver history, general research; assisting with the development of two intranets; and finally, transferring the VANOC records to the City of Vancouver Archives. As the 20th person hired, and one of the final five employees, I was privileged to see VANOC grow to 25,000 (including volunteers), met some amazing people from all over the world, and learned so much about so many different aspects of project management. It was a fantastic ‘first’ job!

    4. What’s your greatest professional success?

    We had an articling student a few years ago who didn’t summer with us, and for the first few weeks of training, he sat with his arms crossed, paying attention to everything but the training going on around him. After a lot of patience and coaching, by the time his articles were complete he was the biggest user of the library, and would sing our praises to everyone with whom he came in contact. His turnabout is definitely a proud moment in my career!

    5. How would you spend 24 hours of uninterrupted time to yourself?

    Sleep! Then hit the beach (it is a sunny 24 hours, right?) with a novel and read in the sun / nap in the sun. Make myself an amazing dinner that no one else in my house likes to eat, and binge-watch my favourite “Buffy the Vampire Slayer” episodes.   

    Marnie Bailey, Bibliothécaire des services liés au savoir | Fasken Martineau DuMoulin LLP

    1. Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégrée au secteur de l'information juridique.

    J’avais pris une année sabbatique qui s’est transformée en une décennie sabbatique. J Lorsque j’ai voulu retourner à l’université à temps partiel, le seul cours offert le soir où j’étais libre était un cours d’introduction à la linguistique au campus du centre-ville de l’Université Simon Fraser. Comme j’avais bien aimé ce cours, le professeur m’avait encouragée à suivre d’autres cours à la faculté. J’ai terminé mon bac avec une triple majeure en linguistique, en anthropologie et en sociologie, car je pense que ces trois domaines sont étroitement liés. Alors que j’approchais de la fin de mes études, et que je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire, la mère d’une amie, qui était bibliothécaire à la bibliothèque publique de Vancouver, m’avait suggéré de m’inscrire à la maîtrise en bibliothéconomie et en science de l’information à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), car elle pensait que ce programme pourrait me plaire. J’ai adoré ce programme, et l’un de mes cours préférés était le cours d’information juridique donné par Teresa Gleave. Lorsqu’un poste est devenu vacant au cabinet d’avocats pour lequel elle travaillait, j’ai sauté sur l’occasion, et me voilà neuf ans plus tard!

    2. En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel (p. ex. bourses et subventions, formation continue, réseautage)?

    Je viens d’adhérer à l’ACBD cette année, alors j’ai hâte de participer activement et d’assister à mon premier congrès en mai!

    3. Quel a été votre premier emploi ou votre premier emploi lié à la bibliothéconomie?

    Lorsque j’ai obtenu mon diplôme de la School of Library and Archival Studies de l’UBC, j’ai postulé pour tous les emplois! En janvier, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à Vancouver (COVAN) m’appelait pour une entrevue, et j'ai décroché le poste! J’avais les responsabilités de faire le catalogage de la bibliothèque, dont certains documents remontaient à la première candidature de Vancouver-Whistler dans les années 1970, de créer un thésaurus, d’effectuer la gestion des dossiers, d’établir les questions de référence (p. ex., l’histoire des Jeux, l’histoire de la ville de Vancouver, la recherche générale), d’aider au développement de deux intranets, et de transférer les documents du COVAN aux archives de la ville de Vancouver. En tant que 20e personne embauchée, et parmi les cinq employés en poste à la fin, j’ai eu le privilège de voir le nombre de personnes travaillant pour le COVAN passer à 25 000 (incluant les bénévoles), de rencontrer des gens extraordinaires de tous les coins du monde et d’apprendre un tas de choses sur différents aspects de la gestion de projet. Ce fut un « premier » emploi formidable!

    4. Quelle est votre plus belle réussite professionnelle?

    Il y a quelques années, notre cabinet avait accueilli un stagiaire en droit. Ce dernier s’était croisé les bras pendant les premières semaines en portant attention à tout autour de lui, sauf à la formation qu’on lui donnait. Grâce à notre patience et notre encadrement, il était le plus grand utilisateur de la bibliothèque à la fin de son stage et vantait nos mérites auprès de tout le monde. Cette volte-face constitue assurément un moment de grande fierté dans ma carrière!

    5. Comment passeriez-vous 24 heures consécutives juste pour vous?

    Je dormirais! Ensuite, je me rendrais à la plage (c’est bien 24 heures de soleil, non?) en apportant un roman. Je lirais et je ferais une sieste sous un soleil radieux. Je me cuisinerais un délicieux repas que personne n’aime manger à la maison, et je regarderais en rafale mes épisodes préférés de Buffy contre les vampires.


  • 23 Apr 2019 1:37 PM | Stef Alexandru



    version française ci-dessous.

    Josette McEachern, Library manager | Field Law

    1. Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.

    I have a Library Technician diploma from what is now MacEwan University. After my first year of library school I worked for the provincial museum library and the following summer I worked for the provincial Historic Sites Service. Those two summers were great work experience!  The work was so interesting and varied. After graduation I went where the jobs were and did two years in an elementary school library. The people were great and grades K-3 are endlessly entertaining and fun to serve!  But I did miss the special library work environment and I applied for a law firm, technician position and got it. I recall in my interview I said, “Even though I haven’t worked in a law library, as far as technical services go, I feel confident about the job description but to be honest, if someone asked me a reference question I really wouldn’t know how to answer it” and the Librarian said, “Don’t worry, you wouldn’t be asked to answer reference questions.”  Oh, how things change! Turns out, within the first month I worked there the 3 reference librarians all left to pursue other things and boy did I learn a LOT about legal reference in a short time!  Librarians are enormously helpful people and I received a ton of help from the Edmonton courthouse library staff, the late and great Jane Parkinson and her co-workers at another law firm, the U of A Weir Law Library librarians. Of course there was no Internet back then so I would spend hours on the phone with anyone who would talk to me, asking questions and figuring things out. I held down the fort for 8 months until a new Head Librarian was hired and it turned out to be a great learning experience!

    2. How has being involved in CALL helped you professionally (e.g. scholarships & grants, continuing education, networking)?

    If you work in a law library you have to be connected to CALL – it’s the source of all intel!  The contacts you make at conferences and the conversations you have are a great opportunity to learn what people, more creative and clever than yourself, are doing. The conference sessions are always informative and I’m grateful for the many, convenient webinars throughout the year. And it’s CALL – so it’s specific to Canadian law & legal issues. I also want to encourage everyone to think about the many awards and grants CALL provides. On two occasions I was able to receive funding from the Eunice Beeson Memorial Travel Fund to attend conferences. Sometimes we think we won’t qualify or somehow aren’t worthy of applying for these things but CALL thinks you are worthy and wants you to apply – that’s why they offer these scholarships and awards. You can do it!

    3. What are three things on your bucket list?

    When I retire I really want to write a mystery novel. Not to be published although, that’s easy enough these days with all the self-publishing options. But just to go through the process to see if I can actually complete a novel. Starting one is super easy. Finishing one and being happy with it is something else altogether!  I’m not much of a world traveller but I HAVE to get to Iceland one of these days. I’m afraid of heights – I can’t even look at someone up high without getting sweaty hands!  But I dream of riding in a hot-air balloon. I literally have a recurring dream of being tossed around by the wind in a hot-air balloon and it’s not scary – it’s fun!  So I think I want to do it but … I don’t know… How long would it take to get to Iceland in a hot-air balloon?

    4. What is one thing that’s surprised you about the legal information profession?

    I know people will roll their eyes at this and say ‘Really??’ but publishers are surprisingly receptive to hearing what we think about their products and taking suggestions for improvement. They can’t and don’t always do what we ask and there are many reasons why that is, but sometimes they do implement suggestions we make. I remember learning early in my career, “ask and you shall receive”. It isn’t really that straight-forward but I do find that if you talk to your rep and explain an issue you’re having or talk to the vendor leaders who attend the CALL conference you can make progress. You don’t necessarily get everything you want in an immediate response but I find they do listen and do want to work with us on achievable goals.

    5. What’s one piece of advice you’d give to someone looking to break into the legal information industry?

    I think having some level of IT/computer skills is a great asset because you need to be able to converse with the IT folks in order to advance Library goals or solve Library IT issues. In law firms, having a business background or competitive intelligence research skills is and will become an increasingly valued asset.

    Josette McEachernGestionnaire de bibliothèque | Field Law

    1. Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégrée au secteur de l’information juridique.

    Je détiens un diplôme en techniques de la documentation de l’établissement d’enseignement qui se nomme aujourd’hui l’Université MacEwan. Après ma première année d’études, j’ai travaillé pendant l’été à la bibliothèque du musée provincial. L’été suivant, j’ai décroché un emploi au Service des lieux historiques provinciaux. Ces deux expériences de travail ont été très enrichissantes, car les tâches étaient intéressantes et variées. Une fois mon diplôme en poche, je me suis orientée vers le secteur où il y avait du travail à l’époque et j’ai travaillé deux ans dans une bibliothèque d’école primaire. Les gens étaient formidables et les élèves de la maternelle à la 3e année étaient toujours divertissants et agréables à servir! Cependant, le milieu de travail dans une bibliothèque spécialisée me manquait. J’ai donc postulé pour un poste de technicienne en documentation dans un cabinet d’avocats et je l’ai décroché. Je me souviens d’avoir dit ceci en entrevue : « Même si je n’ai pas travaillé dans une bibliothèque de droit, j’ai confiance en mes capacités techniques pour satisfaire aux exigences de la description de tâches. Toutefois, pour être honnête, si on me posait une question de référence, je ne saurai trop quoi répondre. » La bibliothécaire m’avait répondu : « Ne vous inquiétez pas, on ne vous demandera pas de répondre à des questions de référence. »  Eh bien, comme les choses peuvent changer! Au cours de mon premier mois d’emploi, les trois bibliothécaires de référence ont quitté le cabinet afin d’entreprendre une nouvelle carrière. J’ai donc dû en apprendre ÉNORMÉMENT en peu de temps sur la référence juridique! Étant donné que les bibliothécaires sont des personnes très serviables, j’ai reçu beaucoup d’aide de la part du personnel de la bibliothèque du palais de justice d’Edmonton, de l’admirable et regrettée Jane Parkinson et de ses collègues dans un autre cabinet d’avocats ainsi que des bibliothécaires de la bibliothèque de droit J.A. Weir de l’Université de l’Alberta. Évidemment, comme l’Internet n’existait pas à l’époque, je passais des heures au téléphone avec quiconque voulait bien répondre à mes questions afin que je puisse parvenir à comprendre les choses. J’avais réussi à tenir le coup pendant huit mois avant qu’une nouvelle bibliothécaire en chef soit embauchée, et cette expérience d’apprentissage s’est avérée fort enrichissante!

    2. En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel (p. ex. bourses et subventions, formation continue, réseautage)?

    Si vous travaillez dans une bibliothèque de droit, vous devez faire partie de l’ACBD/CALL, car l’association est la source pour obtenir tous les renseignements! Les précieux contacts établis lors des congrès et les conversations engagées avec d’autres bibliothécaires permettent d’en apprendre beaucoup sur ce que font des gens plus créatifs et plus futés que nous. Les séances et les ateliers de congrès sont toujours enrichissants, et je remercie l’association pour la tenue de nombreux webinaires pratiques tout au long de l’année. De plus, comme tous ces événements sont organisés par l’association, l’information est spécifiquement liée au droit canadien et aux questions juridiques. Je voudrais aussi encourager tous les membres à profiter des bourses et des prix offerts par l’ACBD/CALL. J’ai pu bénéficier à deux reprises d’une bourse commémorative de voyage Eunice Beeson pour assister à des congrès. Parfois, on pense ne pas être admissible ou ne pas mériter de postuler pour ces bourses. Cependant, l’ACBD/CALL estime que vous le méritez et souhaite recevoir vos candidatures. C’est la raison pour laquelle l’association offre ces bourses et ces prix. Par conséquent, n’hésitez pas à présenter votre candidature!

    3. Quelles sont trois choses que vous aimeriez réaliser avant de mourir?

    À ma retraite, je veux vraiment écrire un roman policier. Je ne tiens pas à ce qu’il soit publié, même si c’est assez facile à faire de nos jours avec toutes les possibilités d’autoédition. Je veux simplement passer à travers tout le processus et voir si je peux réellement terminer l’écriture d’un roman. Il est super facile de commencer l’écriture, mais terminer et être satisfait du résultat est une tout autre affaire! Je ne suis pas une grande voyageuse, mais JE VEUX aller en Islande un jour. Je rêve aussi de m’envoler dans une montgolfière, même si je souffre de vertige — je suis incapable de regarder une personne haut perchée sans avoir les mains moites. D’ailleurs, je fais souvent le même rêve où j’ai le sentiment d’être ballottée de tous côtés par le vent dans une montgolfière et cela n’est pas terrifiant du tout, c’est même amusant! Donc, je pense que je veux le faire, mais j’hésite. Au fait, combien de temps faudrait-il pour se rendre en Islande en montgolfière?

    4. Qu’est-ce qui vous a surpris dans le domaine de l’information juridique?

    Je sais que les gens sourcilleront en lisant ces lignes, mais les éditeurs sont étonnamment réceptifs à savoir ce que nous pensons de leurs produits et à tenir compte de nos suggestions pour les améliorer. Évidemment, pour de nombreuses raisons, ils ne peuvent pas et ne font pas toujours ce que nous leur demandons, mais il arrive parfois qu’ils donnent suite à nos suggestions. Je me souviens d’avoir appris très tôt dans ma carrière le proverbe « Demandez et vous recevrez ». Même si cela n’est pas toujours si simple, j’ai constaté que lorsque je parle au représentant pour lui expliquer un problème auquel je fais face ou aux responsables des maisons d’édition présents au congrès de l’ACBD/CALL, je peux faire avancer les choses. Je n’obtiens pas nécessairement la réponse voulue, mais je trouve qu’ils écoutent et qu’ils souhaitent travailler avec nous sur des objectifs réalisables.

    5. Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui cherche à percer dans l’industrie de l’information juridique?

    Je pense qu’avoir un certain degré de compétences en technologies de l’information constitue un excellent atout, car vous devez être capable de discuter avec l’équipe des TI afin d’atteindre les objectifs fixés par la bibliothèque ou de résoudre des problèmes informatiques. Dans les cabinets d’avocats, avoir une formation dans le domaine des affaires ou des compétences en recherches de veille concurrentielle est un atout de plus en plus prisé.


  • 26 Feb 2019 7:02 PM | Stef Alexandru


    version française ci-dessous.

    Alisa Lazear, Manager, Community & Content | Canadian Legal Information Institute (CanLII) 

    1. Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.

    My educational background includes a B.A. Honours in psychology from Carleton University and a Master of Library and Information Studies from the University of British Columbia. During my MLIS degree I took a wide variety of courses. One in particular was the Legal Information Sources and Services class. Having had no legal background prior to this course, I found it a meaningful and exciting challenge.

    I worked a number of co-op positions during my MLIS degree from a small marine science library on the west coast of Vancouver Island to the federal institution of Library and Archives Canada in Ottawa. Despite the difference in these positions, I continuously found myself drawn to work involving laws, regulations, and legal information.

    These experiences, along with my coursework, helped me in my application for a Young Canada Works internship position at the Diana M. Priestly Law Library at the University of Victoria where I was able to expand on my knowledge of legal information.

    2. How has being involved in CALL helped you professionally (e.g. scholarships & grants, continuing education, networking)?

    While working as an intern law librarian at the Diana M Priestly Law Library, I applied for the Eunice Beason Memorial grant. This grant enabled me to attend last year’s CALL conference in Halifax.

    The conference provided me with wonderful and stimulating opportunities to meet many law librarians and legal information professionals in person. I am grateful for these contacts and for feeling so welcomed into the CALL community.

    3. What are three things on your bucket list?

    There are so many! Here are a few that came to mind:

    • Do a stand up comedy set in French
    • Swim a 10k race
    • Get over my fear of spiders
    4. What was your first job or your first library-related job?

    While completing my undergraduate degree at Carleton University, I also worked at the MacOdrum Library as a stacks student assistant. This was my first library position and, without knowing it at the time, would determine my career path.

    I met incredible people who shared an excitement for learning new things and who would become my lifelong friends. I also befriended the head librarian at the time, who encouraged me to pursue a library degree. Looking back, I remember being very inspired by the projects that they were implementing at the library. 

    5. What’s one piece of advice you’d give to someone looking to break into the legal information industry?

    One piece of advice I would share was given to me by Caron Rollins at the UVic Law Library. She told me to always try something new when on the reference desk or working with a student. I would also advise this to any new legal information professionals working with clients or library patrons as it forces you to rethink the basics of legal research practice, build on your skills, and find innovative solutions.

    Alisa Lazear, Gestionnaire de communauté et des contenus | Institut canadien d’information juridique (CanLII) 

    1. Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégrée au secteur de l'information juridique.

    Je détiens un baccalauréat spécialisé en psychologie de l’Université Carleton et une maîtrise en bibliothéconomie et en sciences de l’information de l’Université de la Colombie-Britannique. Au cours de mes études à la maîtrise, j’ai suivi une panoplie de cours dont, notamment, un cours portant sur les sources et les services d’information juridique. Comme je n’avais aucun bagage juridique, j’ai trouvé le défi intéressant et passionnant.

    J’ai également eu l’occasion d’acquérir de l’expérience dans le cadre de mes stages effectués dans une petite bibliothèque des sciences maritimes sur la côte ouest de l’île de Vancouver et à Bibliothèque et Archives Canada, une institution fédérale à Ottawa. Malgré le contraste entre ces deux postes, je me sentais toujours attirée par le travail touchant aux lois, aux réglementations et à l’information juridique.

    Ces expériences et mes cours m’ont permis de postuler comme stagiaire du programme Jeunesse Canada au travail à la bibliothèque de droit Diana M. Priestly de l’Université de Victoria, où j’ai pu approfondir mes connaissances en information juridique.

    2. En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel (p. ex. bourses et subventions, formation continue, réseautage)?

    Pendant mon stage à la bibliothèque de droit Diana M Priestly, j’ai présenté ma candidature pour l’obtention d’une bourse commémorative de voyage Eunice Beeson . Cette bourse m’a permis d’assister au congrès de l’ACBD/CALL qui avait lieu à Halifax l’an dernier.

    J’ai eu l’occasion de faire de merveilleuses rencontres stimulantes en échangeant avec de nombreux bibliothécaires de droit et professionnels de l’information juridique. Je remercie l’association de m’avoir permis d’établir ces contacts, et je me suis sentie réellement bien accueillie au sein de la communauté de l’ACBD/CALL.

    3. Quelles sont trois choses que vous aimeriez réaliser avant de mourir?

    Il y a trop choses! En voici quelques-unes qui me viennent à l’esprit :

    • Faire un monologue comique en français.
    • Nager un 10 km.
    • Vaincre ma peur des araignées.

    4. Quel a été votre premier emploi ou votre premier emploi lié à la bibliothéconomie?

    Pendant mes études de premier cycle à l’Université Carleton, j’ai également travaillé comme aide-étudiante au classement des livres à la bibliothèque MacOdrum. C’était mon premier emploi dans une bibliothèque et je ne savais pas à ce moment-là que ce poste déterminerait mon choix de carrière.

    J’ai rencontré des gens formidables qui manifestaient un véritable enthousiasme pour apprendre de nouvelles choses, et ceux-ci sont devenus des amis pour la vie. Je me suis également liée d’amitié avec la bibliothécaire en chef à cette époque, et c’est elle qui m'a encouragée à poursuivre des études en bibliothéconomie. Avec le recul, je me souviens d’avoir été très inspirée par les projets réalisés par le personnel de la bibliothèque.

    5. Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui cherche à percer dans l’industrie de l’information juridique?

    Un conseil que j’aimerais partager, et qui m’a été donné par Caron Rollins de la bibliothèque de droit de l’Université de Victoria, est de toujours essayer quelque chose de nouveau lorsqu’on travaille au bureau des renseignements ou avec un étudiant. Je donnerai également ce conseil à tout nouveau professionnel de l’information juridique travaillant avec des clients ou des usagers de la bibliothèque, car cela vous oblige à réfléchir aux éléments de base de la pratique en recherche juridique, à renforcer vos compétences et à trouver des solutions novatrices.


  • 24 Jan 2019 12:02 PM | Stef Alexandru

    version française ci-dessous.

    This month's project profile involves project management.

    Project managing a database of regulatory requirements for an enterprise client

    Victoria Baranow, Project Manager—Regulatory Compliance | Norton Rose Fulbright Canada

    1. Please describe the project in which you are involved and its goals.

    I am currently involved in a global project for one of the firm’s enterprise clients. We are creating a database of regulatory requirements found in legislation and in the documentation of other regulatory-type bodies for about 40 jurisdictions. These are requirements to which our client must adhere in order to be considered in ‘good standing’. It is an absolutely massive project. Our database currently has nearly 30,000 entries, of which more than 17,200 entries impose requirements upon our client.

    2. What is your role?

    I am the project manager. I coordinate the work for the project within the firm and serve as the single point of contact for nearly all communication between the client and our firm and by extension, all external firms and other offices involved. Internally I handle resourcing, documenting the project, flag risks, and try to keep everyone on track. When new clients are proposed for the same work I provide the scoping–how many hours are expected for the work and by which people.

    3. What challenges have you encountered?

    Being under resourced from the project management side, partly from underestimating the work involved generally but also due to complications that have arisen. From about a month into the project until now it is ‘normal’ for me to have a 55 hour work week, and it has risen above that. There have been several days staying at the firm working with the lawyers until 11 pm in order to meet a submission deadline of our Canadian content, and a few times working until 2 or 3 am at home when coordinating the content of other jurisdictions. Time zones have a huge impact here – we ended up working very closely with our Hong Kong office and it was often much easier to make progress if I worked in the evenings, which were their mornings. Nonetheless, our client and Toronto team are very much in the EST time zone even during our work with Hong Kong.

    Other challenges were typical in any large project: law firm politics, budgets, resourcing for the legal work (lawyers often have many files to juggle), and difficulties with ‘vendors’ (external counsel in other jurisdictions). We also had a number of scope challenges/scope creep to deal with, and a client with very high expectations for out-of-scope work.

    4. What is the timeline for this project? (i.e. long term or short term)

    This is a long term project that started in January 2018. I started in my role in late March 2018. We are still going and expect that there will be other clients interested in the product over time.

    5. Do you have any tips for library professionals who may be considering a similar project?

    One of the more unique and valuable skills/knowledge that I brought to this project was an understanding of how legislation is updated where lawyers tended or assumed ideas about ease of finding legislation, updating it, and how governments make it available to the public. Extreme organization on my part has been key–keeping on top of emails and filing emails no longer relevant has been a large part of that. Diplomatic communication is also a skill that needs to be honed–this is important both for clients and internal stakeholders (partners). You have to be willing and confident enough to speak up in meetings and note red flags or risks as they come up, without upsetting anyone. In client meetings, there is a delicate balance of maintaining client relationships while also protecting the firm when being asked to do something or agreeing to out of scope work or work that presents a risk to the project. Partners rely on you to give them the facts and raise issues, but their own personalities and firm politics play a part as well. To be successful in this kind of client-facing role, you need to practice direct, but diplomatic communication.

    Projet de gestion d’une base de données contenant des exigences réglementaires pour une entreprise cliente

    Victoria Baranow, gestionnaire de projet – conformité réglementaire | Norton Rose Fulbright Canada

    1. Décrivez-nous le projet auquel vous collaborez ainsi que ses objectifs.

    Je collabore actuellement à un projet mondial pour le compte d’une entreprise cliente de notre cabinet. Nous travaillons à la création d’une base de données sur les exigences réglementaires qui figurent dans la législation et la documentation d’autres organismes de réglementation provenant d’une quarantaine de pays. Il s’agit d’exigences auxquelles notre client doit se conformer pour qu’il soit considéré « en règle ». C’est un projet de très grande envergure. Notre base de données contient actuellement près de 30 000 entrées, dont plus de 17 200 sont des exigences auxquelles doit satisfaire notre client.

    2. Quel est votre rôle?

    J’occupe les fonctions de gestionnaire de projet. Je coordonne les travaux du projet au sein du cabinet et j’agis à titre de point de contact unique pour pratiquement toutes les communications entre le client et notre cabinet et, par extension, toutes les entreprises externes et les autres bureaux concernés. À l’interne, je gère les ressources, je documente les aspects du projet, je signale les risques et j’essaie de garder tout le monde sur la bonne voie. Lorsque le même type de travail est proposé à de nouveaux clients, c’est moi qui définis la portée du projet; c’est-à-dire le nombre d’heures prévues pour le travail et les personnes affectées aux tâches.

    3. Quels sont les défis que vous avez eu à relever?

    Le manque de ressources du point de vue de la gestion du projet, qui est attribuable en partie à une sous-estimation du travail habituellement requis, mais aussi à cause de complications qui sont survenues. Depuis pratiquement le premier mois du projet jusqu’à présent, il est « normal » de travailler 55 heures par semaine ou même plus. J’ai passé plusieurs journées à travailler avec les avocats jusqu’à 23 h afin de respecter la date limite de soumission de notre contenu canadien, et j’ai travaillé à l’occasion jusqu’à 2 ou 3 heures du matin chez moi pour coordonner le contenu d’autres pays. Les fuseaux horaires ont une incidence énorme ici. Nous avons dû travailler en étroite collaboration avec notre bureau de Hong Kong, et il était souvent beaucoup plus facile de faire des progrès lorsque je travaillais le soir, qui était le matin là-bas. Néanmoins, notre client et l’équipe de Toronto sont tous deux situés dans le fuseau horaire de l’Est même lorsque nous travaillons avec Hong Kong.

    Les autres défis étaient sensiblement courants à tout projet d’envergure : les politiques des cabinets d’avocats, les budgets, l’affectation des ressources juridiques (les avocats doivent souvent jongler avec de nombreux dossiers) et les difficultés avec les « fournisseurs » (les conseillers externes dans d’autres pays). Nous avons également eu à composer avec des difficultés liées aux paramètres du projet et avec un client ayant des attentes très élevées pour des activités qui étaient hors de la portée du projet.

    4. Quel est l’échéancier de ce projet? (C’est-à-dire à long terme ou à court terme)

    Il s’agit d’un projet à long terme qui a débuté en janvier 2018 et je suis entrée en fonction à la fin du mois de mars. Le projet est toujours en cours et nous nous attendons à ce que d’autres clients s’intéressent au produit avec le temps.

    5. Quels conseils donneriez-vous aux professionnels en bibliothéconomie qui envisageraient de réaliser un projet semblable?

    L’une des plus précieuses compétences et connaissances que j’ai apportées à ce projet a été ma compréhension de la façon dont la législation est mise à jour – contrairement aux avocats qui ont tendance à croire ou pensent que la recherche de lois et la mise à jour se font facilement – et de savoir comment les gouvernements mettent ces documents à la disposition du public. Une très bonne organisation de ma part a été cruciale. Par exemple, m’assurer de bien gérer les courriels et de classer ceux qui ne sont plus pertinents font beaucoup partie de mon travail. La communication diplomatique constitue également une compétence à peaufiner; c’est une aptitude importante à détenir envers les clients et les intervenants internes (les partenaires). Vous devez être suffisamment prêt pour oser prendre la parole lors de réunions et soulever les problèmes ou les risques au fur et à mesure qu’ils se présentent sans vexer quiconque. Lors de réunions avec les clients, il y a un équilibre délicat à maintenir entre les relations avec la clientèle et la protection du cabinet; par exemple, un client peut vous demander de faire des activités en dehors de la portée du projet ou présentant un risque. Bien que les partenaires comptent sur vous pour leur donner les faits et soulever des problèmes, leur personnalité et les politiques des cabinets jouent également un rôle. Pour réussir dans ce poste d’interaction avec la clientèle, vous devez pratiquer la communication directe tout en faisant preuve de diplomatie. 

  • 17 Dec 2018 1:49 PM | Stef Alexandru

    version française ci-dessous.
    Jacob Ericson
    , Legal Information Specialist | Stewart McKelvey

    1. Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.

    I got my bachelors of liberal arts in Medieval Studies from the University of Virginia. I’ve always had a love for history and literature. I also had a background in photography, so when I saw a job advertisement for a position in the rare books library at UVa for a student with photography skills, I immediately applied. I worked for Digitization Services at the University of Virginia for three years scanning materials from the rare books collection, including maps, old World War II posters, and even a few cuneiform tablets! I loved that job, so when it came time for me to graduate, I asked my supervisor what I needed to work in a rare books collection full time. She suggested I get an MLIS. At the time I was also considering law school, as the law had always been something I was interested in studying. I ended up deciding to pursue an MLIS at Dalhousie University, and there I took a course on Legal Information. The legal information profession is the perfect melding of my interests, so the rest, you could say, is history. 

    2. How has being involved in CALL helped you professionally (e.g. scholarships & grants, continuing education, networking)?

    I’ve only been a member in good standing of CALL for a year but it has already had a profound impact on my career. First, I attended this year’s CALL conference in Halifax and had an amazing time. I met a lot of amazing people, including a group of my peers in the New Professionals Special Interest Group. Connecting with a group of newer law librarians, whose stories and experiences were similar to my own, helped me feel far more at home in my chosen profession. After the conference I also attended the New Law Librarians Institute (“NLLI”), which is organized by CALL. The NLLI, which was held in Calgary this year, is designed to help supplement new law librarians’ legal knowledge so that they can better serve their clients. I attended many courses, taught by law professors and librarians, which provided me with a lot of technical legal information that I’ve found incredibly helpful in my job at Stewart McKelvey.

    3. What’s one piece of advice you’d give to someone looking to break into the legal information industry?

    The biggest piece of advice I can give to any prospective law librarian is to network. While pursuing my MLIS, I heard time and time again that networking was the key to success as a librarian, and my experiences after graduation have definitely proved that point. While you are looking for a job, networking helps you make connections and get your name out there. This can lead to job offers, advice, and support. After you get your first job as a law librarian, networking remains important. Those same connections that helped me apply for, and get, my first job are now my colleagues, and I reach out to them frequently for help and advice. Networking doesn’t have to be hard either. Some of my favourite networking experiences involved a bunch of people in a pub drinking beer. It isn’t painful unless you make it that way! CALL is an amazing resource for networking. Between the listservs, Special Interest Groups, and the annual conference there are many resources available to get you connected to what is a surprisingly tight knit group of professionals Canada-wide.

    4. Who is your favourite library professional—living or dead, real or fictional?

    I would have to say that Giles from Buffy the Vampire Slayer is my favourite fictional library professional. I can probably owe my interest in librarianship, at least somewhat, to the portrayal of the profession in Buffy the Vampire Slayer. Giles was stuffy, traditional, and somewhat boring at first glance, but he was also a heroic figure who trained and fought alongside Buffy as she faced the forces of darkness. Any time a new enemy appeared, Buffy, Giles, and the rest of the gang always started their fight by doing research in the library. This show taught me how important well executed research is to solving a problem. Dozens of episodes showed that with a little research and preparation, even the most impossible situations can suddenly become trivial. Buffy the Vampire Slayer, and the character of Giles, showed a young me that there is magic to information if you only know how to find and correctly use it.

    5. Where do you see our industry and/or profession in 10 years?

    Our profession is slowly catching up to the rest of the information world by becoming more digital. Fields such as Health Information have been relying on digital information for years, whereas the legal information field is only now starting to catch up. The way law firms function is changing as well, as more firms push for environmentally responsible footprints and shrinking office spaces. This reduced space means a reduced physical library collection, but we are still relied upon to provide the same quality of service as ever. Therefore, digital resources and technology are becoming not only assets but necessities. There is a lot of room in this growing focus on technology for librarians to assert their worth. A lot of my responsibilities at Stewart McKelvey don’t involve what would be traditionally seen as a “library work.” I do research, and yes I even shelve books, but I also spend a large percentage of my time doing knowledge management and crunching numbers in Excel. At the end of the day, our jobs as librarians aren’t as custodians of books, but as “masters” of information. That’s what the title of our degree really means. We understand information, and we are living in what is often being coined as the “Information Age.” As long as we continue to leverage our experience, our profession should continue to be, not only relevant, but crucial.

    Jacob EricsonSpécialiste de l’information juridique | Stewart McKelvey

    1.      Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégré au secteur de l’information juridique.

    J’ai obtenu mon baccalauréat en arts libéraux, études médiévales, de l’Université de Virginie. J’ai toujours été passionné par l’histoire et la littérature. J’avais aussi une formation en photographie. Alors que j’étais aux études, j’ai vu une offre d’emploi pour un poste d’étudiant à la bibliothèque de livres rares de l’UVa qui demandait des compétences en photographie. J’ai immédiatement postulé et j’ai travaillé pendant trois ans aux services de numérisation de l’Université de Virginie à numériser des documents de la collection de livres rares, notamment des cartes, de vieilles affiches de la Seconde Guerre mondiale et même quelques tablettes cunéiformes! Comme j’adorais ce travail, j’ai demandé à ma superviseure ce que je devais faire pour travailler dans le domaine des collections de livres rares à temps plein une fois mon diplôme en poche. Elle m’a suggéré d’obtenir une maîtrise en bibliothéconomie et en science de l’information. À l’époque, je pensais aussi poursuivre mes études en droit puisque ce domaine m’intéressait depuis longtemps. J’ai finalement choisi de faire une maîtrise en bibliothéconomie et en science de l’information à l’Université Dalhousie au cours de laquelle j’ai suivi un cours en information juridique. La profession de l’information juridique correspond parfaitement à mes centres intérêt. Et voilà pour la petite histoire.

    2.      En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel (p. ex. bourses et subventions, formation continue, réseautage)?

    Je suis membre en règle de l’ACBD depuis seulement un an, mais cela a déjà eu un grand impact sur ma carrière. Tout d’abord, j’ai assisté au congrès annuel de l’ACBD à Halifax où j’ai vécu une expérience formidable. J’ai rencontré un tas de gens extraordinaires et des collègues faisant partie du Groupe d’intérêt spécial des nouveaux professionnels. Le fait d’établir des liens avec un groupe de nouveaux bibliothécaires juridiques, dont les histoires et les expériences personnelles étaient semblables aux miennes, m’a permis de me sentir beaucoup plus à l’aise dans la profession que j’ai choisie. Après ce congrès, j’ai également participé à l’Institut pour les nouveaux bibliothécaires de droit (NILL) organisé par l’ACBD. Le NLLI, qui avait lieu à Calgary cette année, vise à compléter les connaissances juridiques des nouveaux bibliothécaires juridiques afin qu’ils puissent mieux servir leurs clients. J’ai suivi de nombreux cours donnés par des professeurs de droit et des bibliothécaires juridiques, ce qui m’a permis d’acquérir une foule de connaissances techniques et juridiques qui me sont extrêmement utiles dans mon travail chez Stewart McKelvey.

    3.      Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui cherche à percer dans l’industrie de l’information juridique?

    Le meilleur conseil je peux donner à tout futur bibliothécaire juridique est de faire du réseautage. Lors de mes études à la maîtrise, j’ai très souvent entendu dire que le réseautage était la clé du succès lorsqu’on est bibliothécaire, et mes expériences après l’obtention de mon diplôme en sont la preuve manifeste. Lorsque vous êtes à la recherche d’un emploi, le réseautage vous aide à tisser des liens et à faire circuler votre nom. Cette démarche peut entraîner des offres d’emploi, des conseils et du soutien. Après avoir décroché votre premier emploi comme bibliothécaire juridique, il est important de continuer à faire du réseautage. Les personnes qui m’ont aidé à postuler pour mon premier emploi sont maintenant mes collègues, et je les contacte souvent pour leur demander de l’aide ou des conseils. Le réseautage ne devrait pas non plus être une corvée. Certaines de mes expériences de réseautage préférées ont lieu dans un pub où les personnes discutent en buvant une bière. Ce n’est pas difficile si vous ne compliquez pas les choses! L’ACBD est une ressource incroyable pour le réseautage. Entre les serveurs de listes, les groupes d’intérêt spécial et le congrès annuel, de nombreuses ressources sont disponibles pour que vous puissiez rencontrer un groupe de professionnels étonnamment bien uni partout au Canada.

    4.      Qui est votre professionnel de la bibliothéconomie favori, qu’il soit vivant ou décédé, réel ou fictif?

    Je dirais que Rupert Giles, dans la série télévisée Buffy contre les vampires, est mon bibliothécaire fictif favori. Je dois probablement mon intérêt pour la bibliothéconomie, au moins quelque peu, à la représentation de la profession dans cette série fantastique. À première vue, Giles avait l’air coincé, conservateur et un peu plate, mais il était également une figure héroïque qui s’entraînait avec Buffy et se battait à ses côtés contre les forces des ténèbres. Chaque fois qu’un nouvel ennemi faisait son apparition, Buffy, Giles et toute la clique commençaient toujours leur combat en faisant des recherches à la bibliothèque. Cette série m’a appris à quel point une recherche bien menée est indispensable pour résoudre un problème. Des dizaines d’épisodes ont montré qu’avec un peu de recherche et de préparation, même les situations les plus impossibles peuvent soudainement devenir insignifiantes. Buffy contre les vampires et le personnage de Giles m’ont montré, alors que j’étais tout jeune, que l’information peut être magique si vous savez comment la trouver et l’utiliser correctement.

    5.      Où voyez-vous notre industrie ou la profession dans dix ans?

    Notre profession rattrape lentement le reste du monde de l’information en s’ouvrant davantage à la numérisation. Les domaines comme l’information sur la santé reposent sur l’information numérique depuis des années, alors que le domaine de l’information juridique commence tout juste à les rattraper. La façon de faire des cabinets d’avocats évolue également à mesure qu’ils sont de plus en plus nombreux à vouloir adopter une approche écoresponsable et réduire les espaces de travail. La réduction de l’espace signifie que les collections physiques des bibliothèques doivent aussi être réduites. Cependant, nous devons toujours offrir la même qualité de service. Par conséquent, la technologie et les ressources numériques deviennent non seulement des actifs, mais aussi des besoins essentiels. L’intérêt grandissant accordé à la technologie offre de grandes possibilités aux bibliothécaires pour faire valoir leur efficacité. Une grande partie de mes responsabilités chez Stewart McKelvey n’ont rien à voir avec ce que l’on considère conventionnellement comme du « travail de bibliothécaire ». Je fais de la recherche et, oui, je classe des livres, mais je passe aussi une grande partie de mon temps à faire de la gestion du savoir et à effectuer des calculs dans Excel. En fin de compte, notre travail comme bibliothécaire ne consiste pas à être des gardiens de livres, mais plutôt à être des « maîtres » de l’information. C’est ce que le titre de notre diplôme signifie réellement. Nous comprenons l’information et nous vivons dans ce que l’on qualifie souvent comme « l’ère de l’information ». Tant que nous continuerons à miser sur notre expérience, notre profession devrait rester non seulement pertinente, mais aussi indispensable.

  • 26 Nov 2018 1:46 PM | Stef Alexandru

    version française ci-dessous.
    Kirsten Clement
    , Research Librarian | Library of Parliament


    1. Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.

    My undergraduate studies kind of belie the fact that I have always had a lot of interests: I double majored in archaeology and anthropology and double minored in French and geography. I really wasn’t sure exactly what I wanted to do after my BA – I thought about continuing to pursue academia, or going to teacher’s college, but nothing really felt quite right. I learned in my fourth year that I was being offered an Ontario Graduate Scholarship worth $15,000 to pursue any graduate degree I wished, so I began looking around for programs that felt like they would pull together my various interests and love of research into something that could translate into a career. I narrowed it down to a Masters of Journalism or a Masters of Library and Information Science, and ultimately chose the latter – something for which I am very grateful, in hindsight!

    After completing my MLIS, I worked for a number of years in public libraries, most notably as the Young Adult Librarian at Brantford Public Library. After the birth of my first son, I elected not to return to work for a few years. I had a second son and enjoyed being a stay at home mom to them, while continuing to pursue freelance work in the library field as a long-distance teacher and occasional course author for courses offered through the Southern Ontario Library service.

    My family situation abruptly changed in 2014, and I found myself in a position of needing to be back in the workforce as soon as possible. I applied to a variety of jobs in the library field and was fortunate enough to land a role as the Law Librarian for the Hamilton Law Association.  Despite my lack of legal librarianship background, the Executive Director saw something in me and took a chance. I quickly fell in love with the law and with all aspects of legal librarianship and have not looked back!

    In 2017, for personal reasons, my sons and I planned to move to Ottawa, and I began applying for jobs there. When I came across a posting for research librarians with the Library of Parliament, it literally sounded like my dream job! After a long series of assorted testing, vetting, interviews and second language tests, I was thrilled to be hired and began my work with the Library in July 2017. I am currently assigned to the Justice and National Security section, which allows me to use and further hone my skills as a law librarian.

    2. How has being involved in CALL helped you professionally (e.g. scholarships & grants, continuing education, networking)?

    In 2016, I had the opportunity to attend the New Law Librarians Institute at the University of Ottawa. It was a phenomenal experience for me both in terms of professional development and networking and it really opened my eyes to the many types of environments where law librarians work. I found it provided an excellent grounding both in many substantive aspects of the law and in terms of legal librarianship skills development, and it really made me feel more confident in the way I approached my job. I have stayed connected with a number of people I met through NLLI and am even co-chairing the National Capital Association of Law Librarians (NCALL) with one of them, a law librarian at the Supreme Court, this year!

    I also had the chance to attend my first CALL conference in Halifax this past May, which was also an inspiring and engaging learning opportunity and a real chance to almost get an even broader aerial view of trends and issues in the legal information profession. 

    3. What was your first job or your first library-related job?

    The summer after my second year of university, I was looking for a summer job. I went to this job connect place in downtown Hamilton and was flipping through a binder of opportunities. There was one that was a Summer Reading Program worker with Hamilton Public Library, which looked really interesting, but I was disappointed to see that I had missed the application deadline by one day. I did up a resume for it anyway, not expecting anything, and applied for some other jobs too. I heard nothing and, feeling the pressure to find SOME work, ended up taking a job washing windows – which was awful, since I am not a fan of ladders! After I had been at that job one week, and was feeling pretty down about it all, I got a call out of the blue from a manager at HPL saying that one of their candidates for the Summer Reading Program workers had backed out and even though I had applied late, was I interested? I quit the window washing gig that afternoon and started with HPL the following Monday! It was a fantastic experience and definitely a game changer for me – I went back to university in the fall and got a part-time job at the University library, all of which ultimately contributed to my decision to do my MLIS.

    4. What is one thing that’s surprised you about the legal information profession?

    Because my start was in public libraries, I think for a while that was where I figured I would stay – by default, almost. Certainly, back when I was a recent MLIS grad, law librarianship wasn’t really on my radar, despite the one law libraries course I took in the course of the degree. The law seemed like something huge and intimidating – and those who worked in the law seemed likewise intimidating (we all know the lawyer stereotypes!). What has consistently surprised and impressed me is how tremendously collaborative this profession is. My interactions with other law librarians and with lawyers and other legal experts over the past few years have been virtually categorically positive, constructive, and helpful. Whether through conferences, associations or listservs, legal information professionals are so willing to contribute to each other’s development and to help each other out. It extends beyond law librarians, too: in my job, there are frequently very short, intense deadlines, and being able to reach out to a colleague in another part of the country for court documents, a legal analyst down the hall for their thoughts on how to approach a question, or counsel on case that is of interest to a parliamentary committee for a key piece of information, I have found a real team mentality to working in the law that has surprised me and continues to impress me. I hope I am able to actively contribute to that collaboration too.

    5. What are three things on your bucket list?

    I was born in the Australian Outback (to Canadian parents – my dad was doing his PhD at the University of Queensland at the time) and we came back to Canada permanently when I was just under two years old. I have never been back. One day I want to go and see the town where I was born as well as other parts of Australia!

    My primary hobby outside of work and family is running. I have been a runner since I was 11 years old, mostly a recreational one after the days of high school cross country, but then I got into marathoning about six years ago and just fell in love with it. In 2015, I qualified for the Boston Marathon, which I ran in 2016.  It was an experience like no other, and it left me hungry to re-qualify and go back one day! I would also love to experience some marathons in other countries and other parts of Canada.

    My biggest bucket list item is to raise strong, happy, confident kids who aren’t afraid to work hard, love hard, and chase down their dreams. I have two amazing sons (7 and 9) and two amazing stepdaughters (9 and 11) and the greatest privilege in my life is getting to witness and hopefully positively inspire the people they are becoming!

    Kirsten Clement, Bibliothécaire de recherche | Bibliothèque du Parlement

    1. Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégrée au secteur de l'information juridique.

    Mes études de premier cycle ne cachent pas vraiment le fait que je me suis toujours intéressée à une multitude de choses. Je détiens une double majeure en archéologie et en anthropologie et une double mineure en français et en géographie. Comme je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire après mon baccalauréat, je me suis dit que je pourrais poursuivre une carrière universitaire ou faire une formation en enseignement, mais je n’étais pas réellement convaincue. Au cours de ma quatrième année de baccalauréat, j’ai appris qu’on m’offrait une bourse d’études supérieures de l’Ontario d’une valeur de 15 000 $ afin de poursuivre un programme d’études de mon choix. J’ai donc commencé à examiner les programmes qui conciliaient mes différents intérêts et ma passion pour la recherche et qui pourraient se traduire par une carrière. Après avoir procédé par élimination, mes deux possibilités étaient une maîtrise en journalisme ou une maîtrise en bibliothéconomie et en sciences de l’information. J’ai opté pour la dernière et, en rétrospective, je suis très reconnaissante d’avoir choisi ce domaine!

    Après l’obtention de ma maîtrise, j’ai travaillé pendant plusieurs années dans des bibliothèques publiques, notamment en tant que bibliothécaire pour les jeunes adultes à la bibliothèque municipale de Brantford. Après la naissance de mon premier fils, j’ai décidé de ne pas retourner au travail avant quelques années. J’ai eu un deuxième garçon et j’aimais bien rester à la maison pour m’occuper de mes enfants tout en continuant à travailler à la pige dans le domaine de la bibliothéconomie, à titre d’enseignante de formation à distance et occasionnellement de conceptrice de cours offerts par les Services des bibliothèques de l’Ontario Sud.

    Ma situation familiale a ensuite brusquement changé en 2014, et je me suis retrouvée dans un contexte où je devais réintégrer le marché du travail le plus rapidement possible. J’ai postulé pour différents emplois en bibliothéconomie et j’ai eu la chance de décrocher un poste de bibliothécaire juridique pour la Hamilton Law Association. Malgré mon manque d’expérience en bibliothéconomie juridique, la directrice générale avait vu quelque chose en moi et décida de prendre un risque. J’ai rapidement été séduite par le droit et tous les aspects de la bibliothéconomie juridique, et je n’ai jamais eu de regrets!

    En 2017, j’ai envisagé de déménager à Ottawa avec mes fils pour des raisons personnelles et j’ai commencé à postuler pour des emplois. Lorsque je suis tombée sur l’offre pour le poste de bibliothécaire de recherche à la Bibliothèque du Parlement, cela me paraissait littéralement comme mon emploi de rêve! Après une longue série de tests, de sélections, d’entrevues et d’examens d’évaluation de langue seconde, j’étais très heureuse d’obtenir le poste et j’ai commencé à y travailler en juillet 2017. Je suis actuellement affecté à la division Justice et sécurité nationale, ce qui me permet d’utiliser et de perfectionner mes compétences en tant que bibliothécaire juridique.

    2. En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel (p. ex. bourses et subventions, formation continue, réseautage)?

    En 2016, j’ai eu l’occasion d’assister à l’Institut pour les nouveaux bibliothécaires de droit (NLLI) à l’Université d’Ottawa. L’expérience a été phénoménale pour moi sur le plan du perfectionnement professionnel et du réseautage, et cela m’a vraiment ouvert les yeux quant aux nombreux milieux dans lesquels évoluent les bibliothécaires de droit. Cette formation m’a permis d’acquérir une base solide sur les nombreux aspects essentiels du droit et de perfectionner mes compétences en bibliothéconomie juridique. Cette expérience m’a aussi permis d’acquérir une plus grande confiance dans la façon d’aborder mon travail. Je suis restée en contact avec quelques personnes que j’ai rencontrées lors cet événement, et je suis même coprésidente de l’Association des bibliothécaires de droit de la capitale nationale cette année avec une de ces personnes, une bibliothécaire de droit à la Cour suprême!

    J’ai également eu la chance de prendre part à mon premier congrès de l’ACBD à Halifax, en mai dernier. Ce fut une occasion d’apprentissage inspirante et stimulante et une grande opportunité pour obtenir une perspective encore plus vaste des tendances et des problèmes de la profession en information juridique.

    3. Quel a été votre premier emploi ou votre premier emploi lié à la bibliothéconomie?

    Je me suis mise à la recherche d’un emploi au cours de l’été après ma deuxième année d’université. Je me suis rendue dans un service de Connexion Emploi au centre-ville de Hamilton et j’ai parcouru un cartable contenant de nombreuses offres d’emplois. Parmi ces offres, celle d’un(e) préposé(e) pour le programme de lecture d’été à la bibliothèque municipale de Hamilton me semblait très intéressante, mais j’étais déçue de constater que j’avais raté d’une journée la date limite pour l’envoi des demandes d’emploi. J’ai tout de même envoyé mon c.v. sans rien attendre, et j’ai postulé pour d’autres emplois. Comme je n’avais pas de nouvelles et que je ressentais une CERTAINE urgence de me trouver un emploi, j’ai fini par accepter un emploi de laveuse de vitres – ce qui était un travail atroce puisque je ne suis pas une adepte des échelles! Après une semaine au travail où je me sentais plutôt malheureuse, j’ai reçu un appel inattendu de la part d’un responsable de la bibliothèque municipale pour m’informer qu’un des candidats retenus pour le programme de lecture d’été s’était désisté et pour savoir si le poste m’intéressait même si j’avais postulé en retard. J’ai quitté mon emploi de laveuse de vitres l’après-midi même, et j’ai commencé à travailler à la bibliothèque le lundi suivant! L’expérience a été fantastique et a indéniablement changé la donne pour moi – je suis retournée à l’université à l’automne et j’ai trouvé un emploi à temps partiel à la bibliothèque de l’université. Tous ces facteurs ont finalement pesé dans ma décision de faire une maîtrise.

    4. Qu’est-ce qui vous a surpris dans le domaine de l’information juridique?

    Étant donné que j’avais fait mes débuts dans les bibliothèques publiques, je pensais rester dans ce milieu, du moins presque par défaut. Certes, en tant que jeune diplômée de maîtrise, la bibliothéconomie juridique ne faisait pas partie de mes intérêts même si j’avais suivi un cours sur les bibliothèques de droit pendant mes études. Le droit m’apparaissait comme un milieu immense et intimidant, et les personnes qui travaillaient dans ce domaine semblaient également intimidantes (on connaît tous les clichés sur les avocats!). Je suis toujours surprise et impressionnée par la grande collaboration qui règne au sein de cette profession. Mes échanges avec des bibliothécaires de droit, des avocats et d’autres experts juridiques au cours des dernières années ont été presque complètement positifs, constructifs et utiles. Que ce soit par le biais de conférences, d’associations ou de listes de diffusion, les professionnels de l’information juridique sont toujours prêts à contribuer au développement de chacun et à s’entraider. Cela va aussi bien au-delà des bibliothécaires de droit. Dans le cadre de mon travail, les délais sont souvent très courts et intenses. Il m’arrive de contacter un collègue dans une autre région du pays pour obtenir des documents judiciaires, un analyste juridique près de mon bureau pour connaître son point de vue sur la façon d’aborder une question ou un avocat pour obtenir un renseignement important sur un dossier auquel s’intéresse un comité parlementaire. Je trouve qu’il y a véritablement une mentalité d’équipe dans le travail associé au droit. Cette collaboration m’a surprise et ne cesse de m’impressionner. J’espère que je pourrai également contribuer activement à cette collaboration.

    5. Quelles sont trois choses que vous aimeriez faire avant de mourir?

    Je suis née dans l’Outback australien (de parents canadiens; mon père faisait un doctorat à l’Université du Queensland à l’époque) et ma famille est revenue au Canada pour y vivre de façon permanente alors que j’avais à peine deux ans. Je n’y suis jamais retournée. J’aimerais bien y retourner un jour pour voir la ville où je suis née et aussi visiter d’autres régions de l’Australie!

    En dehors du travail et de la famille, mon passe-temps principal est la course à pied. Je pratique ce sport depuis l'âge de 11 ans, surtout de façon récréative depuis le secondaire où je courais sur l’équipe de cross-country. Cependant, je me suis mise à la distance de marathon depuis environ six ans et je suis devenue une adepte. Je me suis qualifiée pour le marathon de Boston en 2015, et j’y ai participé en 2016. Ce fut une expérience exceptionnelle, et j’ai l’envie de me qualifier à nouveau pour le refaire un jour! J’aimerais aussi faire des marathons dans d’autres pays et ailleurs au Canada.

    Ma plus grande priorité est d’élever des enfants forts, heureux et sûrs d’eux qui n’ont pas peur de travailler dur, d’aimer sans fin et de poursuivre leurs rêves. J’ai deux fils extraordinaires (7 et 9 ans) et deux belles-filles extraordinaires (9 et 11 ans), et le plus grand privilège dans ma vie est de les voir grandir et de pouvoir les inspirer de manière positive!

  • 29 Oct 2018 12:42 PM | Stef Alexandru

    version française ci-dessous.

    Katie Cuyler, Public Services & Government Information Librarian | University of Alberta


    1. Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.

    I have a BA in Political Science and an MI, both from U of T. I have always been interested in politics, government, and the law. I even took the LSAT after my first degree and was in the process of applying for law schools, when I realized I was more interested in the research and information side of government and law, and decided to get my Masters in Library Science instead.

    During my MI, I did a practicum placement at Bennett Jones doing competitive intelligence and when I graduated they offered me a full-time position, which I happily accepted. After a few years at Bennett Jones, I made the move into academic librarianship as a Law and Government Information Librarian at the University of Alberta, and the rest is, as they say, history.

    2. How has being involved in CALL helped you professionally (e.g. scholarships & grants, continuing education, networking)?

    CALL has helped me professionally by connecting me with an invaluable network of law librarians and professionals, and by giving me the opportunity to practice and expand my skills through speaking and volunteering on committees. Also, at my first CALL conference, as a new grad, I won an eReader, which was some pretty awesome, new technology at the time.

    3. What are three skills/attributes you think legal information professionals need to have?

    • Curiosity: I think all information professionals with innate curiosity thrive in tackling the diverse questions and projects we handle day-to-day.
    • Interest in the law/legal system/government: Specifically, the ability to see how this – sometimes mundane and jargon-laden–information impacts society and people’s lives.
    • Confidence: There is a lot of teaching and training involved, there is the possibility of big personalities… But, also the confidence to be comfortable with not having an answer but being willing to figure it out.

    4. Who is your favourite library professional—living or dead, real or fictional?

    My elementary school librarian. She had a way of individually connecting with and empowering students, which I didn’t realize had meant so much to me until later in life. I try as much as I can to approach my work with the same goal of connection and empowerment.

    5. What’s one piece of advice you’d give to someone looking to break into the legal information industry?

    Network and volunteer with professional associations. It introduces you to people you may end up working with, gives you hands on experience/knowledge in the field, and allows you to build your resume so you can break that cycle of not being able to get any experience because you don’t have any experience. 

    Katie Cuyler, Bibliothécaire des services publics et de l’information gouvernementale | Université de l’Alberta

    1. Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégrée au secteur de l’information juridique.

    Je détiens un baccalauréat en sciences politiques et une maîtrise en sciences de l’information de l’Université de Toronto. Je m’intéresse depuis longtemps à la politique, aux questions d’ordre gouvernemental et au droit. J’ai même fait l’examen LSAT après l’obtention de mon baccalauréat en vue de m’inscrire à la faculté de droit. Toutefois, je me suis rendu compte que j’étais plus intéressée par le domaine de la recherche et de l’information sur les plans juridique et gouvernemental alors j’ai décidé de faire une maîtrise en bibliothéconomie. 

    Dans le cadre de mon programme d’études, j’ai effectué un stage au cabinet d’avocats Bennett Jones pour y faire de la veille concurrentielle. Ensuite, lorsque j’ai obtenu mon diplôme, on m’a offert un poste à temps plein que j’ai accepté avec joie. Après quelques années au sein de ce cabinet, je me suis orientée vers la bibliothéconomie universitaire pour devenir bibliothécaire d’information juridique et gouvernementale à l’Université de l’Alberta, et le reste appartient pour ainsi dire à l’histoire.

    2. En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel (p. ex. bourses et subventions, formation continue, réseautage)?

    L’ACBD m’a aidé sur le plan professionnel en me permettant d’établir un réseau précieux de bibliothécaires et de professionnels juridiques, et en me donnant l’occasion d’améliorer mes aptitudes et d’élargir mes compétences en faisant des exposés et du bénévolat au sein de divers comités. De plus, lors de ma première participation au congrès de l’ACBD en tant que nouvelle diplômée, j’ai gagné une liseuse numérique, qui était une nouvelle technologie plutôt impressionnante à l’époque.

    3. Selon vous, quelles sont les trois compétences ou qualités que les professionnels de l’information juridique doivent détenir?

    • La curiosité : Je pense que tous les professionnels de l’information qui sont curieux s’épanouissent dans la résolution de divers problèmes et projets auxquels ils sont confrontés au quotidien.
    • L’intérêt pour le droit, le système juridique et le gouvernement : Plus précisément, la capacité de voir comment cette information, parfois banale et alourdie de jargon, a un impact sur la société et la vie des gens.
    • La confiance : Les tâches touchent beaucoup à l’enseignement et à la formation, et il est possible qu’on rencontre des gens avec une forte personnalité. Il faut aussi acquérir de l’assurance pour être à l’aise avec le fait de ne pas avoir de réponse, mais d’être disposé à la trouver.

    4. Qui est votre professionnel de la bibliothéconomie favori, qu’il soit vivant ou décédé, réel ou fictif?

    La bibliothécaire de mon école primaire. Elle avait une façon de communiquer avec chacun des élèves et de leur donner de l’autonomie. Ce n’est que plus tard dans ma vie que je me suis rendu compte de l’influence qu’elle avait eue sur moi. J’essaie le plus possible d’aborder mon travail avec ce même objectif de communication et d’autonomisation.

    5. Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui cherche à percer dans l’industrie de l’information juridique?

    Établir des contacts et faire du bénévolat auprès d’associations professionnelles. Cela vous permet de rencontrer des personnes avec lesquelles vous pourriez éventuellement travailler, de tirer une expérience pratique et des connaissances dans le domaine, ainsi que d’étoffer votre c.v. pour briser le cycle de ne pas pouvoir acquérir de l’expérience parce que vous n’avez pas d’expérience.  

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