Five Questions with Sarah Sutherland

02 Mar 2015 1:46 PM | National Office (Administrator)
Sarah Sutherland

Sarah Sutherland

Manager, Content and Partnerships CanLII
Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.

I have a bachelor’s degree in English and a master’s of library and information studies degree from the University of British Columbia. I took the law libraries course taught by Teresa Gleave during my studies and enjoyed it, though I did have to spend hours in law libraries every week to get the homework done. Then as I was getting ready to graduate and looking for a job, I saw a posting for a term appointment as the Saskatoon librarian with the Law Society of Saskatchewan, applied, and got it.

After that, I worked in a few different sectors, but I saw a position managing a firm library in Vancouver in 2010 and applied. Ending up in law was a bit of an accident really, though in retrospect it was serendipitous, as I have enjoyed working with the law and the opportunities I have had in the sector.

How has being involved in CALL helped you professionally?

Being involved in CALL has given me the opportunity to meet so many interesting people across the country and develop friendships with people I wouldn't have met otherwise. This is important because law libraries have many unique issues others don't understand, and it's nice ­to meet people with the same issues.

It has also given me the opportunity to present at the conference and write for CLLR, which has helped me to grow and explore that aspect of my career.

If you could take any CALL member (living or retired) for lunch, who would it be and why?

It's difficult to say, especially as you have implicitly excluded the dead, so I could just invite any of the individuals you are asking about to lunch whenever I end up in the same city as them.  This is generally what I try to do when I want to meet someone, and I feel a bit silly naming someone I have actually had lunch with.

Given those parameters, I think I would invite current president Annette Demers.  We had a great conversation when we met at the last conference in Winnipeg, and it would be nice to continue it. I haven't ever been to Windsor, but there is always a first time.

What is one thing that’s surprised you about the legal information profession?

It always surprises me how behind the technology adoption is in the legal information field. I used to work in a life sciences library and the speed of technological adoption is so much faster.

I think part of the reason for this is that the traditional paper resources manage the subject matter so well: they are after all, at base, primarily describing documents, while life science tools are describing the natural world. Hopefully, technology is getting to the point where legal information will be able to skip some intermediate technological steps, saving money, and getting directly to better functionality.

What’s your greatest work or career-related challenge?

Over the course of my career, I have found it difficult to get access to the jobs that would let me grow my career in the way I want in the place where I want to live. I hope more employers will be open to allowing people to work remotely or from some of their smaller offices in the future. It would open up the number of applicants available and opportunities; this is especially true for individuals and jobs with unusual skill sets or in isolated areas.

Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégrée au secteur de l’information juridique.

Je suis titulaire d’un baccalauréat en anglais et d’une maîtrise en bibliothéconomie et en science de l'information de l’Université de la Colombie­Britannique. J’ai suivi le cours sur les bibliothèques de droit donné par Teresa Gleave au cours de mes études et j’ai beaucoup apprécié le cours, même si je devais passer des heures dans les bibliothèques de droit chaque semaine pour faire mes devoirs. Et lorsque je me préparais à graduer et me cherchais un emploi, j’ai vu qu’on offrait une nomination de durée déterminée pour doter le poste de bibliothécaire de Saskatoon à la Law Society of Saskatchewan. J’ai postulé et obtenu le poste.

Après cela, j’ai œuvré dans quelques domaines différents, mais en 2010, j’ai été informée de l’ouverture d’un poste de gestion de la bibliothèque d’une société à Vancouver et j’ai postulé. Mon arrivée dans le domaine du droit fut en fait un accident, quoi qu’en y repensant, ce fut un heureux accident. J’ai beaucoup apprécié travailler dans le domaine du droit et j’apprécie les possibilités qui se sont présentées à moi dans le secteur.

En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel?

Mon adhésion à l’ACBD m’a donné l’occasion de rencontrer un grand nombre de personnes intéressantes partout au Canada et de forger des amitiés avec des gens que je n’aurais pas connus autrement. Cela est important, car les bibliothèques de droit doivent traiter de nombreuses questions uniques que les gens des autres bibliothèques ne connaissent pas. Il est donc agréable de rencontrer des gens qui connaissent les mêmes questions.

En outre, mon adhésion m’a donné l’occasion de présenter un exposé à la conférence et d’écrire pour CLLR, ce qui m’a aidée à me perfectionner et à explorer cet aspect de  ma carrière.

Si vous pouviez inviter un membre de l’ACBD (actif ou retraité) à dîner, qui inviteriez‑vous, et pourquoi?

C’est difficile à dire, surtout que vous excluez implicitement ceux qui nous ont quittés. Ainsi, je pourrais inviter à dîner n’importe laquelle de ces personnes dès que je me trouve dans la même ville. C’est généralement ce que je tente de faire lorsque je souhaite rencontrer quelqu’un et je me sens un peu ridicule de nommer une personne avec qui je suis vraiment allée dîner.

Étant donné ces paramètres, je pense que j’inviterais l’actuelle présidente, Annette Demers. Nous avons eu une discussion intéressante lorsque nous nous sommes rencontrées à la dernière conférence, à Winnipeg. Il serait donc agréable de poursuivre cet échange. Je ne suis jamais allée à Windsor, mais il y a toujours une première fois.

Quel est l’aspect de la profession de l’information juridique qui vous a étonnée?

Je suis toujours surprise de constater à quel point on hésite à adopter la technologie dans le secteur de l’information juridique. J’ai déjà travaillé dans une bibliothèque de sciences de la vie où on adoptait beaucoup plus rapidement la technologie.

Selon moi, une des raisons qui expliquent cela est que les ressources papier traditionnelles correspondent si bien au domaine : à la base, ce sont principalement des documents descriptifs, tandis que les outils des sciences de la vie décrivent le monde naturel. Heureusement, la technologie progresse à un rythme permettant à l’information juridique d’outrepasser certaines étapes technologiques intermédiaires, d’économiser et d’en arriver directement à une meilleure fonctionnalité.

Quel est votre plus grand défi lié à votre travail ou votre carrière?

Au cours de ma carrière, j’ai trouvé difficile d’avoir accès à des emplois qui me permettaient de progresser comme je le souhaitais et d’habiter où je le souhaitais. J’espère que davantage d’employeurs seront suffisamment ouverts pour permettre aux gens de travailler à distance ou dans certains de leurs plus petits bureaux dans l’avenir. Cela multiplierait le nombre des postulants et des débouchés. Cela est particulièrement vrai dans le cas des personnes et des emplois nécessitant des ensembles de compétences atypiques ou dans des régions isolées.

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